mardi 29 mai 2012

Parulines territoriales et labbes migrateurs

Voilà, le printemps 2012 tire déjà à sa fin… et il me semble que cette fin arrive bien plus rapidement qu’à l’habitude! Si le mois d’avril a été, selon mon propre jugement, plutôt froid et pluvieux – voire neigeux! –, les mois de mars et de mai ont amené avec eux des températures douces qui ont précipité les migrations. Dans la région de La Pocatière, les feuilles des arbres s’ouvrent habituellement durant la dernière semaine de mai. Cette année, elles étaient déjà bien présentes le 20 mai!!! Bien entendu, les oiseaux ont suivi le même horaire et nous nous retrouvons déjà avec les tout derniers migrateurs, plus d’une semaine trop tôt. Il faut dire que les périodes anormalement douces se sont souvent prolongées, ce qui a permis à bien des espèces nichant plus loin au nord de survoler la région sans s’arrêter.

Pour la journée de samedi, nous avions prévu une promenade assez loin à l’intérieur des terres pour ne pas ressentir l’effet du fleuve et des quelques espèces encore en migration qui s’y concentrent. Nous avons donc choisi d’aller nous promener à vélo dans les nombreuses routes de campagne de Saint-Onésime, le petit village situé au sud de La Pocatière. Et ce n’est pas le choix des routes qui manque, croyez-moi!
Pour la journée, puisque les conditions météorologiques sont toujours importantes, on  prévoyait un ciel dégagé avec un vent modéré du nord-ouest et un maximum de 20°C. Bref, des conditions plus qu’acceptables! Mais, en mettant le nez à l’extérieur à 5 h 00 samedi matin, nous avons eu une étrange surprise! Un curieux petit brouillard était présent tout autour de nous. Christiane, originaire du Saguenay, a tout de suite reconnu l’odeur caractéristique des feux de forêt! Lorsque le soleil est apparu à l’horizon, sa coloration orangée lui a donné raison!!! Le vent qui soufflait encore de l’ouest à ce moment apportait jusqu’ici les cendres et l’odeur des feux de forêt qui font rage dans le nord de la Mauricie!!! Oui! Les cartes de la SOPFEU (Société de protection des forêts contre le feu) indiquent que les feux de forêt les plus près de La Pocatière vers l’ouest se trouvent à plus de 300 km!!! Heureusement, le vent a rapidement tourné au nord-ouest et le temps est devenu limpide.
Nous avions tout de même 45 minutes de côtes à gravir à vélo pour nous rendre à Saint-Onésime. Ce n’est pas toujours le cas mais, samedi matin, la montée s’est faite très facilement et les 3 h 45 suivantes ont été consacrées à marcher et pédaler au rythme des oiseaux. Probablement parce que plusieurs espèces se sentaient déjà en été, nous avons remarqué que la majorité était vraiment territoriale, particulièrement les parulines.

Durant cette excursion d’ornitho-cyclisme à Saint-Onésime samedi le 26 mai, nous avons noté tout particulièrement :
  • 4 Gélinottes huppées
  • 1 Butor d’Amérique
  • 1 Buse à queue rousse
  • 1 Faucon émerillon
  • 2 Bécassines de Wilson
  • 4 Colibris à gorge rubis
  • 31 Moucherolles des aulnes – Certaines années, j’ai de la difficulté à voir cette espèce en mai!
  • 4 Moucherolles tchébec
  • 4 Moucherolles phébis
  • 3 Tyrans tritris
  • 1 Viréo mélodieux
  • 28 Viréos aux yeux rouges
  • 8 Geais bleus
  • 3 Roitelets à couronne dorée
  • 8 Roitelets à couronne rubis
  • 2 Merlebleus de l’Est
  • 15 Grives fauves
  • 1 Grive à dos olive
  • 8 Grives solitaires
  • 1 Grive des bois
  • 33 Merles d’Amérique
  • 5 Moqueurs chats
  • 21 Jaseurs d’Amérique
  • 13 Parulines couronnées
  • 4 Parulines noir et blanc
  • 2 Parulines obscures
  • 13 Parulines à joues grises
  • 8 Parulines tristes – Cette paruline semble avoir déserté les quelques sites de nidification qu’elle occupait à La Pocatière il y a quelques années encore. Heureusement, elle est encore bien présente à Saint-Onésime.
  • 35 Parulines masquées
  • 11 Parulines flamboyantes
  • 2 Parulines à collier
  • 32 Parulines à tête cendrée
  • 7 Parulines à gorge orangée
  • 6 Parulines jaunes
  • 25 Parulines à flancs marron – Il est souvent étrange de constater à quel point certaines espèces se sentent chez elles à un endroit, mais pas à un autre pourtant situé juste à côté. La Paruline à flancs marron est pour moi un exemple frappant. Durant la saison de nidification, elle est très rare au niveau de la ville de La Pocatière et son deuxième rang (situés à 30 mètres d’altitude), mais elle devient commune aussitôt que l’on atteint le troisième rang (1,6 kilomètre plus loin, mais à 125 mètres d’altitude). À Saint-Onésime, à 175 mètres au-dessus du fleuve, elle semble se sentir particulièrement bien!
Paruline à flancs  marron – Saint-Onésime – 26 mai 2012 © Claude Auchu
Paruline à flancs  marron – Saint-Onésime – 26 mai 2012 © Claude Auchu
  • 7 Parulines bleues
  • 3 Parulines à croupion jaune
  • 4 Parulines à gorge noire
  • 1 Paruline du Canada
  • 1 Paruline à calotte noire
  • 10 Bruants familiers
  • 1 Bruant des plaines – Un mâle chantait continuellement dans une plantation de très jeunes conifères. Nous avons réussi à l’entrevoir de justesse au sommet d’une épinette, juste avant qu’il ne disparaisse. Ce bruant est régulier surtout dans l’ouest de la province, mais il s’agit déjà du septième oiseau que nous trouvons depuis mon retour dans la région il y a neuf ans. Il est probable que ces mâles chanteurs trouvent parfois des femelles et se reproduisent, comme ce fut le cas dans le Maine l’été dernier.
  • 3 Bruants de Lincoln
  • 36 Bruants à gorge blanche
  • 4 Cardinaux à poitrine rose
  • 1 Bec-croisé bifascié
  • 75 Tarins des pins
  • 1 Gros-bec errant
Pour notre randonnée, nous avions apporté avec nous beaucoup d’eau, une collation et même un dîner. Nous avons été plutôt surpris de terminer notre circuit à 9 h 30! La prochaine fois, nous choisirons un trajet plus long!

Il nous restait la traditionnelle sortie à Rivière-Ouelle pour la journée de dimanche. Comme il y a deux semaines, les conditions d’observation ont joué en notre faveur et nous en avons profité!!! Une visibilité excellente, une marée montante et un tout petit vent du nord-est, que demander de plus? Des oiseaux? Éh bien, donnez-nous de bonnes conditions et nous en trouverons! C’est ce que nous avons fait!
Tout comme au cours de l’excursion de la veille, nous avons remarqué que les migrateurs avaient pour la plupart quitté la région. Il restait cependant une belle variété de limicoles et des labbes! Beaucoup de labbes!

La tournée à Rivière-Ouelle du dimanche 27 mai s’est déroulée de 4 h 55 à 11 h 05 et nous aura permis de voir 81 espèces, dont:
  • 46 Oies des neiges
  • 10 Bernaches du Canada
  • 25 Canards noirs
  • 29 Canards colverts
  • 1 Sarcelle à ailes bleues
  • 32 Eiders à duvet
  • 40 Macreuses brunes
  • 31 Macreuses à bec jaune
  • 1 Garrot à œil d’or
  • 1 Harle huppé
  • 184 Plongeons catmarins – « Seulement » 184 catmarins! Leur migration s’achève, mais il restera sûrement quelques estivants.
  • 4 Plongeons huards
  • 2 Fous de Bassan
  • 97 Cormorans à aigrettes
  • 4 Grands Hérons
  • 3 Crécerelles d’Amérique
  • 2 Pluviers argentés
  • 15 Pluviers semipalmés
  • 3 Pluviers kildirs
  • 4 Chevaliers grivelés
  • 6 Bécasseaux semipalmés
  • 1 Bécasseau minuscule
  • 1 Bécasseau à croupion blanc
  • 1 Bécasseau violet
  • 13 Bécasseaux variables
  • 31 Bécassins roux
  • 1 Phalarope à bec étroit – Rarement noté dans la région au printemps (et pas beaucoup plus souvent en automne!).
  • 35 Mouettes tridactyles – Une belle présence, probablement dûe au petit vent du nord-est.
  • 7 Mouettes de Bonaparte
  • 300 Goélands à bec cerclé
  • 200 Goélands argentés
  • 1 Goéland arctique
  • 5 Sternes pierregarins – Les seules sternes qui se sont assez approchées de la côte pour être identifiées.
  • 124 sternes sp
  • 46 Labbes parasites – Oui, 46 oiseaux!!! Comme il y a deux semaines, tous ces oiseaux ont été observés remontant le fleuve, la plupart en vol mais quelques-uns qui se laissaient simplement déporter vers l’amont par la marée. Les labbes nous ont tous semblé être des adultes, dont au moins deux de forme sombre. Il s’agit bien sûr du plus grand nombre d’individus que j’ai jamais observé à Rivière-Ouelle (et même ailleurs), mais j’avais déjà réussi à y voir 20 labbes le 28 mai 1993 et 21 autres le 24 mai 1998. L’espèce est aussi présente dans la région en automne, mais de façon moins concentrée, je l’ai déjà vue de la fin de juillet à la mi-novembre. Pour l’automne, je me souviens particulièrement de la matinée du 15 octobre 1991 où j’avais observé 16 Labbes parasites, dont un groupe compact de 12 oiseaux volant rapidement vers l’ouest devant le quai. Je n’avais pu faire autrement que de voir là un groupe de migrateurs volant jusqu’à la limite de l’eau salée avant de s’envoler au-dessus de la terre ferme en direction de l’Atlantique!
Labbe parasite (à gauche) pirouettant pour rejoindre un Goéland à bec cerclé – Rivière-Ouelle – 27 mai 2012 © Claude Auchu
Les Labbes parasites harcèlent souvent leurs "proies" en duo. Ces oiseaux venaient de mettre fin à leur chasse
– Rivière-Ouelle – 27 mai 2012 © Claude Auchu
  • 11 Guillemots marmettes – Plus souvent vus seul ou en duo qu’en groupe avec les Petits Pingouins.
  • 191 Petits Pingouins – Une autre espèce vue en bon nombre. Les pingouins volaient toutefois dans toutes les directions, ce qui ne facilite pas leur dénombrement exact.
  • 2 Guillemots à miroir
  • 2 Colibris à gorge rubis
  • 1 Viréo mélodieux
  • 2 Roitelets à couronne rubis
  • 2 Grives à dos olive
  • 2 Moqueurs chats
  • 1 Paruline rayée
  • 1 Paruline à calotte noire
  • 103 Quiscales bronzés
Très peu de passereaux ont été trouvés durant la moitié plus forestière de notre promenade. Mais les souvenirs récoltés plus tôt dans la matinée nous avaient déjà bien remplis la tête! « Il y a des moments si merveilleux qu’on voudrait que le temps s’arrête… », chantait Bécaud. C’est exactement ce que nous avons vécu ce dimanche matin! Voir 46 Labbes parasites en étant installés sur une surface stable, sans avoir à se soucier du vent, ni même de tenir le télescope! Nous aurions bien aimé prolonger ces instants…

jeudi 24 mai 2012

La fin de semaine de l'abondance (dimanche et lundi)

Comme prévu, un petit vent du nord-est soufflait à Rivière-Ouelle samedi matin au lever du soleil. Avec la chaleur des derniers jours, nous nous doutions bien que la visibilité au large du quai ne serait pas aussi parfaite que la semaine dernière. Avec l’écart de température entre l’eau fraîche du fleuve et la chaleur de la terre ferme, nous avons même redouté que du brouillard recouvre la région. Ce ne fut heureusement pas le cas. Alors, s’il était plutôt difficile d’identifier les oiseaux qui circulaient très loin au large, nous pouvions nous considérer chanceux d’avoir évité le pire!
Ces conditions nous ont tout de même fourni des quantités d’oiseaux mieux équilibrées que celles des dernières semaines, avec moins de nombres tellement élevés pour certaines espèces (le catmarin, faut-il le préciser…) qu’ils font oublier la présence des autres espèces. Même si nous n’avons pu utiliser le zoom de nos télescopes aussi efficacement que nous l’aurions souhaité, nous étions tout de même satisfaits du résultat des 3 h 30 consacrées à la portion aquatique de notre excursion. Mais le petit vent frais allait-il nous empêcher de pouvoir enfin savourer quelques passereaux comme au cours des deux dernières semaines?... Pour le savoir, il nous fallait trouver un endroit abrité, en espérant que les passereaux l’aient trouvé eux-aussi!
Ils semblent bien que nous ayons tous eu la même idée, nous, les oiseaux et les insectes! En arrivant dans un site bien particulier, nous avons eu la chance de tomber sur un beau petit groupe de passereaux migrateurs qui se nourrissaient d’une nuée de mouches  particulièrement visibles. Bien cachés du vent à la lisière sud d’une forêt, les oiseaux circulaient en tous sens, sans se soucier de notre présence. Avec tous ces mouvements, ce ne fut pas facile pour nous d’évaluer le nombre d’oiseaux présents.

Cette promenade à Rivière-Ouelle dimanche le 20 mai s’est déroulée de 5 h 15 à 12 h 10 et nous aura permis de dénicher 89 espèces, dont :
  • 1850 Oies des neiges – La plupart des oies se déplaçaient vers le nord-est loin au large du quai, certains groupes se posant même à l’eau. Tout indique que ces oiseaux étaient sur le point d’effectuer leur grand départ vers l’Arctique!
  • 5 Bernaches cravants
  • 2 Canards branchus
  • 5 Canards chipeaux
  • 60 Canards noirs
  • 105 Canards colverts – Une preuve que la saison de nidification est déjà bien avancée pour certains espèces, plusieurs groupes de colverts mâles étaient en mouvement au large du quai ou posés le long de la côte. Pour eux, la saison des amours est déjà terminée…
  • 2 Sarcelles à ailes bleues
  • 3 Macreuses à front blanc
  • 5 Macreuses brunes
  • 600 Macreuses à bec jaune
  • 11 Hareldes kakawis
  • 82 Plongeons catmarins
  • 12 Plongeons huards
  • 76 Fous de Bassan – Voilà une espèce facile à identifier de loin même lorsque la visibilité est mauvaise!
  • 147 Cormorans à aigrettes
  • 1 Buse à queue rousse
  • 9 Pluviers argentés
  • 14 Pluviers semipalmés
  • 2 Pluviers kildirs
  • 1 Chevalier grivelé
  • 28 Bécasseaux minuscules
  • 3 Bécasseaux violets – Nous réussissons à voir cette espèce pratiquement à chaque printemps dans la région. Comme les autres oiseaux de rivage, ils traversent le sud-est du Québec entre la mi-mai et le début de juin. Les individus observés plus tôt au printemps, comme celui que nous avons vu le 23 mars, proviennent probablement des populations hivernantes.
  • 1 Bécasseau variable
  • 1 Mouette de Bonaparte
  • 1 Mouette tridactyle
  • 3 Labbes parasites – Encore plus de labbes que de mouettes! Faut le faire!
  • 1 Guillemot marmette
  • 24 Petits Pingouins
  • 3 Guillemots à miroir
  • 1 Moucherolle des aulnes
  • 1 Moucherolle tchébec
  • 3 Tyrans tritris
  • 2 Viréos de Philadelphie
  • 16 Hirondelles de rivage
  • 1 Merlebleu de l’Est – Un migrateur, en vol le long du fleuve.
  • 2 Grives à dos olive
  • 3 Moqueurs chats
  • 5 Parulines obscures
  • 2 Parulines à joues grises
  • 7 Parulines masquées
  • 6 Parulines flamboyantes
Paruline flamboyante (mâle à son premier été) – Rivière-Ouelle – 20 mai 2012 © Claude Auchu
  • 1 Paruline tigrée
  • 3 Parulines à collier
  • 4 Parulines à tête cendrée
  • 1 Paruline à poitrine baie
  • 1 Paruline à gorge orangée
  • 5 Parulines jaunes
  • 4 Parulines à flancs marron
  • 2 Parulines rayées
  • 2 Parulines bleues
  • 8 Parulines à gorge noire
  • 10 Bruants chanteurs
Bruant chanteur – Rivière-Ouelle – 20 mai 2012 © Claude Auchu
  • 1 Cardinal à poitrine rose
  • 1 Passerin indigo – Nous avons réussi à trouver un mâle adulte de cette espèce trop rare dans la région. J’avais déjà vu un passerin sur ce même site le 15 octobre 1991, quelques minutes après mon tout premier Bruant à joues marron…
  • 3 Goglus des prés
  • 65 Quiscales bronzés
La journée de lundi risquait bien d’être écourtée, puisqu’un vent fort du sud-ouest devait se lever durant l’avant-midi. C’est donc encore une fois tôt le matin que j’ai enfourché mon fidèle vélo et que je me suis mis en route pour les battures du fleuve à La Pocatière. À ce moment, le vent était pratiquement nul et la température tout ce qu’il y a de plus agréable. En bordure du fleuve, les oiseaux étaient assez dispersés même si de petits groupes de canards mâles ont encore été observés, tout comme à Rivière-Ouelle la veille. C’est donc près des différentes zones de buissons le long du fleuve que j’ai rencontré le plus d’action avec de petits groupes de parulines en migration.
Une heure avant d’arriver chez moi, le vent du sud-ouest annoncé est arrivé tout d’un coup et la chaleur a rapidement grimpé. À preuve, à 7 h 00, il faisait 18°C à La Pocatière avec un vent de 2 km/h du nord. Deux heures plus tard, le vent soufflait du sud-ouest à près de 30 km/h et le mercure indiquait déjà 27°C! L’excursion s’est terminée rapidement et je me suis souvenu pourquoi je n’aime pas vraiment l’été! Ni les quantités ni les espèces rencontrées ne passeront à l’histoire, mais le côté paisible de cette sortie a très bien terminé une fin de semaine bien remplie.

Voici une partie des 69 espèces vues durant les 4 h 30 de terrain en ce lundi 21 mai:
  • 300 Oies des neiges
  • 3 Canards branchus
  • 7 Canards chipeaux
  • 8 Canards souchets
  • 3 Busards Saint-Martin – Tous des mâles, les femelles doivent être occupées à couver!
  • 1 Buse à queue rousse
  • 1 Maubèche des champs – Comme plusieurs autres espèces champêtres, chaque rencontre avec la maubèche devient un événement en soi!
  • 2 Moucherolles des aulnes
  • 5 Tyrans tritris
  • 2 Viréos mélodieux
  • 2 Viréos aux yeux rouges
  • 1 Roitelet à couronne dorée
  • 1 Roitelet à couronne rubis
  • 3 Grives fauves
  • 4 Moqueurs chats
  • 1 Paruline couronnée
  • 2 Parulines des ruisseaux
  • 2 Parulines noir et blanc
  • 3 Parulines obscures
  • 12 Parulines masquées
  • 7 Parulines flamboyantes
  • 1 Paruline tigrée
  • 1 Paruline à tête cendrée
  • 20 Parulines jaunes
Paruline jaune – La Pocatière – 21 mai 2012 © Claude Auchu
  • 2 Parulines à flancs marron
  • 2 Parulines bleues
  • 8 Parulines à croupion jaune
  • 3 Parulines à gorge noire
  • 1 Paruline à calotte noire
Paruline à calotte noire – La Pocatière – 21 mai 2012 © Claude Auchu
  • 8 Bruants des marais
  • 4 Goglus des prés
  • 2 Becs-croisés bifasciés

Trois belles journées de terrain durant la fin de semaine la plus occupée de l’année, que demander de plus? …peut-être un peu de pluie pour ralentir les migrateurs?

lundi 21 mai 2012

La fin de semaine de l'abondance (samedi)

La fin de semaine de la Journée nationale des Patriotes a toujours été le moment de l’abondance ultime pour les observateurs d’oiseaux et ce fut encore plus vrai cette année. En effet, avec le printemps en avance d’au moins une semaine, les feuilles et les fleurs des arbres étaient déjà ouvertes, les insectes (les papillons Vulcain en particulier!) étaient partout et la migrations des oiseaux insectivores a atteint son paroxysme dans la région (elle aussi en avance de plusieurs jours). En plus, nous avons eu beaucoup de temps pour observer et beaucoup de beau temps était annoncé!
Comme toujours, c’est en consultant la météo que nous avons planifié nos trois jours de congé, en étant prêts à tout changer à la dernière minute au cas où… Mais non, pour une deuxième fin de semaine de suite, les prévisions ont été justes! Tant mieux!!! Ainsi, la journée de samedi avec son petit vent du sud-ouest a été consacrée à une promenade en forêt, celle de dimanche avec sa brise du nord-est a été passée à Rivière-Ouelle et, pour lundi, avant que le vent fort du sud-ouest ne commence à souffler, les battures du fleuve à La Pocatière étaient au menu.
Tout à l’heure, je parlais de l’abondance des oiseaux durant la troisième fin de semaine de mai. Bien entendu, cette abondance est relative et ne s’applique pas partout de la même façon. Dans ma région, sauf peut-être pour le Plongeon catmarin et le Bruant de Nelson en saison, il est rarement question de réelle abondance pour les différentes espèces d’oiseaux. Ce n’est pas ici que vous verrez des milliers de canards, de goélands ou de bécasseaux. Les centaines de parulines, bruants ou autres passereaux ne se rassemblent pas ici non plus. Mais, connaissant bien les oiseaux de la région et où et quand les chercher, nous réussissons très bien à vivre avec les quelques dizaines d’individus qui constituent pour nous une abondance! Pour moi, chercher et trouver les oiseaux, et non seulement les voir, sont les vrais plaisirs du birding!

Durant la journée de samedi le 19 mai à La Pocatière, nous avons réussi à voir 73 espèces sans avoir touché au milieu aquatique. Voici les principales espèces rencontrées :
  • 4 Gélinottes huppées
  • 2 Bécassines de Wilson
  • 25 Tourterelles tristes
  • 1 Colibri à gorge rubis
  • 6 Pics maculés – Ils sont souvent très faciles à attirer quand on sait comment s’y prendre!
Pic maculé – La Pocatière – 19 mai 2012 © Claude Auchu
  • 2 Pics mineurs
  • 1 Pic chevelu
  • 2 Pics flamboyants
  • 1 Grand Pic
  • 1 Moucherolle des aulnes – Je n’avais jamais observé cette espèce aussi hâtivement, un bon signe de l’avancée rapide du printemps. Durant les deux journées suivantes, nous nous sommes rendus compte que ce moucherolle était déjà présent un peu partout sur le territoire!
  • 7 Moucherolles tchébec
  • 5 Moucherolles phébis
  • 2 Tyrans huppés
  • 2 Tyrans tritris
  • 6 Viréos à tête bleue – Un de ces oiseaux transportait un gros morceau d’écorce de bouleau… il y a donc un nid en construction dans ce secteur!
Viréo à tête bleue – La Pocatière – 19 mai 2012 © Claude Auchu
  • 4 Viréos aux yeux rouges
  • 9 Geais bleus
  • 8 Grands Corbeaux – Trois énormes jeunes sont présents dans le nid construit dans un pylône l’an dernier et réutilisé cette année. Ils quitteront sûrement le nid d’ici quelques jours.
  • 18 Hirondelles bicolores
  • 1 Hirondelle à front blanc
  • 5 Hirondelles rustiques
  • 3 Troglodytes des forêts
  • 9 Roitelets à couronne rubis
  • 15 Grives fauves
  • 1 Grive à dos olive
  • 3 Grives solitaires
  • 4 Grives des bois – Pourquoi les oiseaux habitant les limites de leur aire sont-ils si farouches? Durant nos rares voyages dans l’extrême-sud du Québec, les Grives des bois étaient plutôt faciles à voir… Ici, il faut un bon lot de chance et de patience pour réussir à simplement entrevoir un oiseau et ce fut le cas samedi!
  • 65 Merles d’Amérique
  • 3 Moqueurs chats
  • 24 Parulines couronnées – Sont-elles plus communes ou simplement plus bruyantes que les autres parulines?
  • 8 Parulines noir et blanc
  • 6 Parulines obscures
  • 4 Parulines à joues grises
  • 24 Parulines masquées
Paruline masquée – La Pocatière – 19 mai 2012 © Claude Auchu
  • 9 Parulines flamboyantes
  • 1 Paruline tigrée
  • 2 Parulines à collier
  • 13 Parulines à tête cendrée
  • 3 Parulines à gorge orangée
  • 16 Parulines jaunes
  • 5 Parulines à flancs marron
  • 6 Parulines bleues
  • 28 Parulines à croupion jaune
  • 13 Parulines à gorge noire
  • 1 Paruline du Canada
  • 26 Bruants familiers
  • 11 Bruants des prés
  • 38 Bruants chanteurs
  • 14 Bruants à gorge blanche
  • 9 Cardinaux à poitrine rose
  • 14 Goglus des prés
  • 37 Carouges à épaulettes
  • 2 Sturnelles des prés
  • 55 Quiscales bronzés
  • 8 Vachers à tête brune
  • 1 Roselin familier
  • 2 Becs-croisés bifasciés
  • 16 Tarins des pins
Je connais très bien le circuit à vélo que nous avons effectué samedi à travers une érablière et plusieurs routes de campagne. Ce trajet aboutit lui-même dans un petit champ que j’ai visité une première fois, si vous aimez la précision, le 8 mai 1983. Une chose que j’adore dans le fait d’observer les oiseaux pratiquement toujours aux mêmes sites depuis plus de 30 ans, c’est le fait de voir l’évolution des habitats au fil des années. Le petit champ lui-même qui est encore le point le plus éloigné de ce circuit devrait mantenant être appelé d’un autre nom : il n’a plus vraiment l’allure d’un champ! Durant les toutes premières années de mes visites, le champ était fauché durant l’été et était habité d’espèces vraiment champêtres. Un peu plus tard, le champ étant laissé en friche, les premiers buissons se sont installés et, en 1989, j’avais enfin eu le bonheur d’y accueillir un couple nicheur de Merlebleus de l’Est, une espèce rare dans la région à l’époque (les choses ont bien changé!). Le Bruant de Lincoln était aussi une espèce régulière dans ce petit champ à ce moment. Durant les quelques années où j’ai habité la Côte-Nord, les buissons se sont transformés en arbres. Maintenant, en 2012, les rares Grives des bois présentent à La Pocatière semblent se concentrer dans ce « champ ». Je suis surpris à chaque fois que j’arrive à cet endroit, de voir la taille et la densité des arbres qui ont pour la plupart moins de 25 ans!

La fin de semaine ayant été bien remplie en observations et en heures passées sur le terrain, les journées de dimanche et lundi seront traitées dans un autre message, plus tard cette semaine!

mardi 15 mai 2012

Voilà les insectivores!

WOW! Nous avons connu toute une fin de semaine! Après quelques jours maussades, le beau temps est arrivé juste à temps pour la fin de semaine (pour une fois!). Les prévisions météorologiques annonçaient un vent du nord pour samedi avec un ciel variable, le vent tournant ensuite au sud pour dimanche avec quelques averses en matinée suivies d’un dégagement en après-midi.
Nous avons décidé de nous fier à la météo (tout un risque!) et d’essayer de profiter du vent du nord de samedi pour une tournée à Rivière-Ouelle. Pour dimanche, si le vent vient vraiment du sud et que les averses ne sont pas trop fortes, les conditions pourraient être excellentes pour nous fournir plusieurs nouveautés chez les passereaux insectivores. À la mi-mai, nous avons toujours l’embarras du choix tellement les oiseaux sont variés et abondants!
Samedi, la marée était à son maximum à 9 h 20 au quai de Rivière-Ouelle. Nous sommes donc arrivés au site alors que la marée finissait de monter et nous avons quitté avant qu’elle ne soit trop basse… une situation parfaite! Cependant, les passereaux ont encore une fois été plutôt rares dans la municipalité; heureusement, il y avait bien autre chose pour nous garder occupés!!! Si les Plongeons catmarins ont encore volé la vedette, ils avaient cependant décidé de ne pas migrer samedi matin; ils étaient plutôt posés à l’eau et semblaient attendre sagement les conditions rêvées pour décoler vers le nord. Et ils étaient des milliers!!!

Samedi le 12 mai, nous sommes donc demeurés à Rivière-Ouelle de 5 h 15 à 11 h 15. Nous y avons vu 69 espèces, les plus intéressantes étant :
  • 13000 Oies des neiges
  • 16 Bernaches cravants
Bernaches cravants – Rivière-Ouelle – 12 mai 2012 © Claude Auchu
Bernaches cravants – Rivière-Ouelle – 12 mai 2012 © Claude Auchu
  • 1 Bernache de Hutchins
  • 364 Bernaches du Canada
  • 1 Canard d’Amérique
  • 10 Canards souchets
  • 10 Petits Fuligules
  • 39 Eiders à duvet
  • 24 Macreuses à front blanc
  • 83 Macreuses brunes
  • 700 Macreuses à bec jaune
  • 12 Hareldes kakawis
  • 38 Grands Harles
  • 135 Harles huppés
  • 2 Gélinottes huppées
  • 7644 Plongeons catmarins – La presque totalité de ces 7644 oiseaux étaient posés à l’eau et se laissaient doucement pousser vers l’amont par la marée montante. Fidèles à notre habitude, nous avions braqué nos télescopes sur un point fixe situé juste en face de nous, sur la côte de Charlevoix. Durant trois heures, pendant que je m’occupais à suivre et identifier les oiseaux en déplacement, Christiane comptait patiemment un à un les Plongeons catmarins qui franchissaient le point fixe en dérivant vers l’ouest. Encore une fois, les oiseaux étaient très loin au large et seulement quelques-uns étaient visibles à l’œil nu. Heureusement pour nous, l’absence de vague samedi matin et une visibilité vraiment exceptionnelle nous ont grandement aidé à atteindre ce total, notre meilleur après le déplacement monumental d’il y a un an. À noter que, contrairement à la semaine dernière, la majorité des catmarins étaient en plumage nuptial. Est-ce que tous ces oiseaux ont mué rapidement durant la semaine (!?!) ou bien les oiseaux vus ces dernières semaines étaient surtout des jeunes et que les adultes viennent tout juste de faire leur apparition??? Étrangement, aucun Plongeon huard n’a été vu de la matinée!
  • 25 Fous de Bassan
  • 88 Cormorans à aigrettes
  • 13 Pluviers semipalmés
  • 6 Pluviers kildirs
  • 1 Petit Chevalier
  • 2 Bécasseaux minuscules
  • 2 Mouettes tridactyles
  • 2 Mouettes de Bonaparte
  • 700 Goélands à bec cerclé
Goéland à bec cerclé – Rivière-Ouelle – 12 mai 2012 © Claude Auchu
  • 300 Goélands argentés
  • 9 Goélands arctiques
  • 1 Goéland brun – Un superbe adulte!
  • 4 sternes sp – Il est toujours difficile d’identifier les sternes à Rivière-Ouelle le printemps. D’abord, les Sternes pierregarins sont rares ici en mai et juin. Ensuite, les oiseaux vus à Rivière-Ouelle sont habituellement très loin au large du quai, ce qui ressemble plutôt au comportement des Sternes arctiques!
  • 19 Labbes parasites – La présence du Labbe parasite à la limite ouest de l’estuaire du Saint-Laurent le printemps a de quoi surprendre même les observateurs les plus expérimentés. Et pourtant, c’est en mai qu’il est le plus régulier à Rivière-Ouelle! Justement, Christiane se demandait pourquoi il y avait tant de labbes et si peu de Mouettes tridactyles à Rivière-Ouelle samedi matin. Selon moi, c’est que les mouettes ont besoin de conditions particulières pour apparaître ici en bon nombre comme des vents forts du nord-est, par exemple, alors que les Labbes parasites sont simplement ici sur leur route normale de migration. J’ai l’impression que les labbes ne se rendent que rarement à l’ouest de Rivière-Ouelle (tout comme les catmarins et les fous), ce qui crée probablement un effet de concentration. Les 19 oiseaux comptés samedi se dirigeaient tous vers l’ouest (la majorité en vol mais quelques-uns se laissaient dériver sur l’eau), ce qui représentent un bon nombre pour cette date relativement hâtive. Ces oiseaux me fascinent! Contrairement au Labbe à longue queue qui me semble trop faiblard et au Labbe pomarin qui m’apparaît un peu lourdaud, le Labbe parasite a vraiment une allure athlétique! C’est toujours un spectacle de le voir se déplacer d’un vol décidé comme si rien ne pouvait l’arrêter! 
  • 72 Petits Pingouins
  • 1 Viréo à tête bleue
  • 4 Hirondelles de rivage
  • 12 Pipits d’Amérique
  • 1 Plectrophane lapon
  • 20 Parulines à croupion jaune
  • 35 Bruants chanteurs
  • 1 Bruant des marais
  • 4 Bruants à couronne blanche
  • 1 Bec-croisé bifascié
Je dois revenir encore une fois sur les conditions d’observation rêvées dont nous avons bénéficié samedi. Si la marée avait atteint son maximum à 7 h 00 plutôt qu’à 9 h 20, nous n’aurions pu compter autant de Plongeons catmarins. Les oiseaux dérivant vers l’ouest auraient fini par revenir vers nous avec la marée baissante et auraient faussé nos chiffres. C’est durant de telles journées que l’on se rend compte à quel point nous sommes dépendant des conditions d’observation!

C'est moi, confortablement installé au bout du quai! – Rivière-Ouelle – 12 mai 2012 © Christiane Girard
L’excursion de dimanche aurait bien pu nous paraître décevante après celle de samedi à Rivière-Ouelle. Et pourtant non! Même si les petites averses ont retardé notre sortie de quelques minutes, les passereaux nouvellement arrivés nous ont littéralement accueilli à ailes ouvertes dès que nous avons ouvert la porte! Ils n’étaient pas particulièrement nombreux et aucune vraie rareté n’a été vue, mais retrouver les insectivores fut pour nous comme revoir de vieilles connaissances.
Si la température a souvent été en dents de scie ce printemps, il semble bien que les oiseaux l’aient trouvé assez hâtif pour me permettre de battre plusieurs vieux records d’arrivée dans la région. En faisant la liste qui suit, j’ai dû faire attention pour mettre les parulines dans le nouvel ordre (ou désordre?) que l’American Ornithologist Union a publié l’an dernier…

Les 6 h 30 de notre promenade du dimanche 13 mai à La Pocatière nous auront permis de voir 84 espèces, dont plusieurs belles surprises. En voici une partie :
  • 10 Canards colverts
Canards colverts – La Pocatière – 13 mai 2012 © Claude Auchu
  • 5 Canards pilets
  • 2 Petits Garrots
  • 2 Grands Hérons
  • 1 Héron vert – Une des surprises de la matinée! Le Héron vert est très difficile à trouver dans la région, même si l’espèce a déjà niché jusqu’à Rimouski. Ici, je n’ai personnellement qu’une seule mention de nidification, à Sainte-Louise en 2002, en plus de rares observations de juvéniles à La Pocatière et Rivière-Ouelle.
  • 7 Urubus à tête rouge
  • 1 Buse pattue
  • 1 Chevalier solitaire
  • 1 Grand Chevalier
  • 2 Colibris à gorge rubis – Une nouvelle date d’arrivée hâtive pour moi! L’ancienne était le 14 mai 1986, il y a 26 ans! Croyez-le ou non, je me souviens très bien de cette vieille mention!
  • 2 Pics maculés
  • 6 Pics mineurs
  • 2 Pics chevelus
  • 2 Grands Pics – Un couple bruyant!
  • 1 Moucherolle tchébec
  • 1 Moucherolle phébi
  • 1 Tyran huppé
  • 1 Tyran tritri – Un autre record qui bat celui du 14 mai 1987. Je sais qu’un oiseau a déjà été vu à La Pocatière le 8 mai en 1982 ou ‘83.
  • 9 Sittelles à poitrine rousse
  • 8 Roitelets à couronne dorée
  • 7 Roitelets à couronne rubis
  • 1 Grive à dos olive – Une autre nouvelle date d’arrivée hâtive pour moi. J’avais déjà observé cette espèce le 15 mai en 1986 (à une époque où elle était plus commune dans la région), 1993 et 2011 à La Pocatière et en l’an 2000 aux Escoumins.
  • 1 Moqueur chat – Encore un record! J’efface le 14 mai 1990, 1991 et 2011 de ma liste!
  • 7 Parulines couronnées
  • 6 Parulines noir et blanc
  • 1 Paruline obscure
  • 12 Parulines à joues grises
  • 3 Parulines masquées
  • 1 Paruline à collier
  • 1 Paruline à tête cendrée
  • 1 Paruline à gorge orangée
  • 2 Parulines bleues
  • 45 Parulines à croupion jaune
Paruline à croupion jaune – La Pocatière – 13 mai 2012 © Claude Auchu
Paruline à croupion jaune (femelle) – La Pocatière – 13 mai 2012 © Claude Auchu
Paruline à croupion jaune – La Pocatière – 13 mai 2012 © Claude Auchu
  • 4 Parulines à gorge noire
  • 22 Bruants familiers
  • 4 Bruants des marais
  • 10 Bruants à couronne blanche
  • 2 Cardinaux à poitrine rose
  • 1 Goglu des prés
  • 35 Carouges à épaulettes
  • 2 Sturnelles des prés
  • 1 Quiscale rouilleux
  • 45 Quiscales bronzés
  • 8 Vachers à tête brune
  • 1 Bec-croisé des sapins – Il était pratiquement au même endroit où nous avions eu un oiseau le 24 mars dernier…
  • 4 Bec-croisés bifasciés
  • 570 Tarins des pins – Plusieurs groupes importants volaient en direction sud-ouest tôt le matin! Il est bien possible que les jeunes déjà sortis du nid aient triplé la population. Ce printemps, nous avons vu notre premier juvénile hors du nid le 16 avril!!! C’est très tôt!
Nous avons vraiment vécu de belles retrouvailles avec les insectivores! Il faut dire que c’était étrange de voir quatre espèces de moucherolles en une journée alors qu’il neigeait encore il y a deux semaines à peine… Je me souviens par contre du mois de mai 1990. Après avoir établi plusieurs records d’arrivée durant la première semaine, dont certains tiennent encore aujourd’hui, il avait neigé vers le 20 mai. Quelques jours plus tard, j’avais trouvé 109 martinets morts au fond d’une cheminée! Espérons que la chaleur tiendra le coup cette fois-ci!