mardi 28 juin 2016

Coulicou à bec noir, Océanite cul-blanc et Paruline des pins

Trois jours de congé, du beau temps, de nombreux oiseaux nicheurs ou errants et un enthousiasme débordant de notre part. La table était mise pour une autre fin de semaine aux oiseaux!!!

Vendredi matin, Christiane ayant préféré le jardinage au birding, je suis parti seul à vélo pour une longue tournée des routes de campagne et des boisés de La Pocatière. Depuis que nous avons élargi notre champ d’action il y a quelques années, les visites à nos sites forestiers locaux sont nettement plus rares. Je me serais senti bien mal de ne pas visiter l’un d’eux à au moins une reprise durant le mois de juin! Alors voilà, j’ai profité de la belle matinée sans vent de notre Fête nationale pour effectuer un retour aux sources!

Vendredi le 24 juin, j’ai parcouru La Pocatière en tous sens de 5 h 05 à 12 h 25 pour terminer avec une récolte de 67 espèces, dont :
  • 1 Busard Saint-Martin
  • 1 Bécassine de Wilson
  • 13 Tourterelles tristes
  • 1 Coulicou à bec noir – Je ne connais pas d’endroit dans la région où il est certain de trouver cet habitant des zones buissonneuses. Si nous ne sommes pas au bon endroit lorsque l’oiseau décide de chanter, il passe facilement inaperçu. Avec son fonctionnement silencieux, le vélo a encore une fois prouvé sa suprématie comme véhicule idéal pour rechercher les oiseaux!
  • 1 Colibri à gorge rubis
  • 2 Pics maculés
  • 3 Pics mineurs
  • 1 Pic chevelu
  • 1 Pic flamboyant
  • 1 Pioui de l’Est
  • 2 Moucherolles à ventre jaune – Il n’y a qu’un seul site sur le territoire de La Pocatière où ce moucherolle niche régulièrement. Alors que j’observais un des deux oiseaux trouvés sur place, j’entendais une Grive des bois qui chantait tout près. Cet oiseau des érablières comme voisin immédiat est un bon signe à quel point l’habitat du moucherolle est restreint! Il arrive plutôt rarement que ces deux espèces aux habitats si différents se côtoient ainsi en pleine saison de nidification.
  • 5 Moucherolles des aulnes
  • 7 Moucherolles tchébecs
  • 4 Moucherolles phébis
  • 3 Viréos à tête bleue
  • 29 Viréos aux yeux rouges
  • 5 Hirondelles bicolores
  • 9 Hirondelles rustiques
  • 14 Mésanges à tête noire
  • 1 Troglodyte des forêts
  • 11 Grives fauves
  • 3 Grives solitaires
  • 1 Grive des bois
  • 45 Merles d’Amérique
  • 2 Moqueurs chats
  • 95 Étourneaux sansonnets
  • 17 Jaseurs d’Amérique
  • 10 Parulines couronnées
  • 6 Parulines noir et blanc
  • 2 Parulines à joues grises – J’espère qu’il ne s’agit que d’une fausse impression, mais la Paruline à joues grises nous semble moins abondante cette année.
  • 20 Parulines masquées
  • 9 Parulines flamboyantes
  • 4 Parulines à tête cendrée
  • 13 Parulines jaunes
  • 4 Parulines à flancs marron

Paruline à flancs marron (Chestnut-sided Warbler – Setophaga pensylvanica)
La Pocatière – 24 juin 2016 © Claude Auchu
  • 2 Parulines bleues
  • 1 Paruline à croupion jaune
  • 4 Parulines à gorge noire
  • 13 Bruants familiers
  • 1 Bruant des plaines – Nous n’avions pas trouvé le temps d’aller vérifier mais, comme prévu, le mâle chanteur de Bruant des plaines trouvé le 21 mai continu à « bourdonner » toujours au même endroit.

Bruant des plaines (Clay-colored Sparrow – Spizella pallida)
La Pocatière – 24 juin 2016 © Claude Auchu
  • 8 Bruants des prés
  • 2 Bruants de Nelson – Seuls deux oiseaux chantaient malgré la chaleur lors de mon passage par les battures.
  • 48 Bruants chanteurs
  • 4 Bruants des marais
  • 19 Bruants à gorge blanche
  • 2 Juncos ardoisés
  • 2 Cardinaux à poitrine rose
  • 8 Goglus des prés

Goglu des prés (Bobolink – Dolichonyx oryzivorus)
La Pocatière – 24 juin 2016 © Claude Auchu
Goglu des prés (Bobolink – Dolichonyx oryzivorus)
La Pocatière – 24 juin 2016 © Claude Auchu
  • 62 Carouges à épaulettes
  • 39 Quiscales bronzés
  • 6 Vachers à tête brune
  • 1 Roselin familier – Bien que le mâle se manifeste encore parfois dans notre voisinage, le couple de roselins qui avait visité un thuya poussant en bordure d’une fenêtre de notre salon n’a pas niché sur place. Des Bruants familiers ne se sont pas faits prier pour prendre la place!
  • 3 Roselins pourprés
  • 4 Tarins des pins
  • 50 Chardonnerets jaunes

Avec le cœur de l’hiver, la fin de juin et les deux premières semaines de juillet sont les seuls moments de l’année où je me questionne sur l’utilité d’une visite au quai de Rivière-Ouelle. Cependant, j’ai toujours en mémoire l’observation d’un Grand Cormoran nageant tout près du quai le 24 juin 1992, une de mes deux seules observations d’un oiseau en plumage nuptial dans la région. Mais, en réalité, c’est surtout le fait que la marée allait être haute en matinée qui nous a attiré à Rivière-Ouelle ce samedi… et nous avons très bien fait d’y aller!!! Ce fut une visite rapide, mais combien payante!

À Rivière-Ouelle, samedi le 25 juin, nous avons trouvé 66 espèces entre 4 h 45 et 10 h 05. En voici une large sélection :
  • 18 Oies des neiges
  • 4 Canards chipeaux
  • 16 Canards noirs
  • 13 Canards colverts
  • 6 Sarcelles d’hiver
  • 69 Eiders à duvet
  • 215 Macreuses à front blanc – À Rivière-Ouelle, les Macreuses à front blanc sont parfois plus communes en été qu’au printemps.
  • 3 Macreuses brunes
  • 2 Harles huppés
  • 4 Plongeons catmarins – À notre arrivée au quai, alors que nous étions encore dans le stationnement, un catmarin s’est permis de nous survoler, une scène que ces oiseaux ne font jamais lorsque le soleil est haut dans le ciel!
  • 2 Plongeons huards
  • 1 Océanite cul-blanc – Voilà donc un océanite à Rivière-Ouelle en juin!?! Nous savons depuis un moment déjà que cette espèce pélagique est régulière en petit nombre dans la région en octobre. En 2005 et en 2010, nous avions été bien surpris de trouver de ces oiseaux à Rivière-Ouelle dès la fin de juillet! Plus surprenant encore, en 2014, un autre océanite a été découvert aussi tôt que le 5 juillet! Ce n’était donc peut-être qu’une question de temps avant d’en voir un en juin et, voilà, c’est arrivé samedi! J’ai tout de même eu un vrai choc en voyant ce minuscule Océanite cul-blanc virvolter entre les vagues loin devant le quai! Christiane, qui s’était éloignée quelques instants, n’a pas réussi à voir l’oiseau malgré un sprint incroyable pour revenir à son télescope!!! Un autre individu qui ne nichera pas cet été et dont nous pouvons bénéficier de l’errance!
  • 6 Urubus à tête rouge
  • 1 Pygargue à tête blanche – Un adulte.
  • 1 Guillemot marmette – À Rivière-Ouelle, cette espèce est maintenant aussi régulière, bien que moins nombreuse, que le Petit Pingouin.
  • 29 Petits Pingouins
  • 2 Guillemots à miroir
  • 60 Mouettes de Bonaparte
  • 100 Goélands argentés – Tôt en matinée, nous avons assisté à un petit mouvement de Goélands argentés, tous des adultes, qui remontaient le fleuve en groupes atteignant la douzaine d’individus. D’où arrivaient-ils et où allaient-ils à cette date???
  • 1 Goéland brun – Un immature fêtant ces jours-ci son premier anniversaire.
  • 1 hybride Goéland argenté x Goéland marin – Parmi les laridés sommeillant près du quai se trouvait un oiseau en plumage de troisième année. Au premier coup d’œil, j’ai cru avoir affaire à un jeune Goéland brun particulièrement gros, puisque son dos était nettement trop foncé pour un Goéland argenté. Mais lorsque l’oiseau a montré son énorme bec, c’est plutôt au Goéland marin que j’ai pensé. De retour à la maison, en inspectant les photos de l’oiseau sur l’ordinateur, je me suis rendu compte que le dos de l’oiseau était beaucoup trop pâle pour un Goéland marin. De plus, l’oiseau avait une tête typique de G. argenté mais un énorme bec correspondant très bien à celui du G. marin. Pour l’instant, je ne vois que la possibilité d’un hybride entre un Goéland argenté et un Goéland marin!

Hybride Goéland argenté x Goéland marin (Herring Gull x Great Black-backed Gull – Larus argentatus x Larus marinus
et Goélands à bec cerclé (Ring-billed Gulls – Larus delawarensis)
Rivière-Ouelle – 25 juin 2016 © Claude Auchu
  • 1 Sterne caspienne – En arrivant au quai à 5 h 00, avant même de sortir de la voiture, Christiane avait déjà repéré une Sterne caspienne! Le quai se trouve à sept kilomètres du site où l’espèce est rapportée depuis un mois!
  • 2 Grands Pics – Ces oiseaux se trouvaient à deux sites différents. Il y a quelques années à peine, il était encore exceptionnel de voir un seul Grand Pic sur un territoire aussi peu boisé que Rivière-Ouelle!
  • 5 Moucherolles des aulnes
  • 1 Moucherolle tchébec
  • 2 Moucherolles phébis
  • 1 Tyran huppé – La semaine dernière, je mentionnais que ce tyrannidé n’est que rarement rencontré à Rivière-Ouelle durant l’été. Ce fut donc une belle surprise pour nous de croiser un autre Tyran huppé, à cinq kilomètres de celui de la semaine dernière.

Tyran huppé (Great Crested Flycatcher – Myarchus crinitus)
Rivière-Ouelle – 25 juin 2016 © Claude Auchu
  • 10 Viréos aux yeux rouges
  • 9 Hirondelles bicolores
  • 4 Hirondelles de rivage – L’entrée de quelques nids creusés par les hirondelles dans un mini-escarpement donnant sur le fleuve ne se trouve qu’à une quarantaine de centimètres du sol!!! Heureusement que les prédateurs terrestres sont rares à cet endroit!
  • 4 Hirondelles rustiques
  • 1 Merlebleu de l’Est
  • 2 Grives fauves
  • 2 Grives à dos olive
  • 125 Étourneaux sansonnets
  • 11 Jaseurs d’Amérique
  • 9 Parulines masquées
  • 6 Parulines flamboyantes
  • 1 Paruline à collier
  • 11 Parulines jaunes
  • 6 Bruants familiers
  • 4 Bruants des prés
  • 31 Bruants chanteurs
  • 11 Bruants à gorge blanche
  • 1 Goglu des prés
  • 38 Carouges à épaulettes
  • 55 Quiscales bronzés
  • 2 Tarins des pins
  • 29 Chardonnerets jaunes

Dimanche matin, nous avions décidé de prendre une matinée de repos. Au lever, puisque le vent était encore faible, pourquoi ne pas faire une petite promenade à vélo, en passant rapidement par un autre de nos sites forestiers trop négligés? Finalement, les oiseaux ont fini par prendre le dessus et nous avons terminé notre randonnée avec une espèce que je n’avais pas vu dans la région depuis plus de 20 ans!

Cette excursion improvisée nous a permis de voir 48 espèces à La Pocatière dimanche le 26 juin entre 8 h 20 et 11 h 05 comme, par exemple, :
  • 2 Perdrix grises – Deux perdrix ont attendu la dernière seconde avant de s’envoler de l’accotement de la route juste au moment où nous passions à vélo! Une rare mention estivale!
  • 2 Colibris à gorge rubis
  • 1 Grand Pic
  • 2 Moucherolles phébis
  • 1 Viréo à tête bleue
  • 1 Viréo mélodieux
  • 11 Viréos aux yeux rouges
  • 1 Grimpereau brun
  • 4 Roitelets à couronne dorée
  • 6 Grives fauves
  • 9 Grives solitaires
  • 1 Moqueur chat
  • 7 Parulines couronnées
  • 1 Paruline à joues grises
  • 9 Parulines masquées
  • 5 Parulines flamboyantes
  • 1 Paruline à gorge orangée
  • 8 Parulines jaunes
  • 2 Parulines à flancs marron
  • 1 Paruline bleue
  • 1 Paruline des pins – Attirés par un trille qui sonnait étrange à nos oreilles, nous avons rapidement trouvé un mâle de Paruline des pins qui chantait haut perché dans une épinette. La Paruline des pins est une nicheuse rare dans la région, à l’image de l’habitat qu’elle recherche. Personnellement, c’est la première fois que je trouve ici un oiseau susceptible d’être considéré comme un nicheur, une pinède d’une superficie de trois hectares est d’ailleurs adjacente à l’endroit où chantait la paruline. Les individus que j’avais observés auparavant étaient des migrateurs en plus d’un oiseau qui avait tenté d’hiverner à La Pocatière en 1982-83. Ma dernière mention dans la région remonte aussi loin que le 5 mai 1993, lorsque j’avais rencontré un mâle chanteur à 500 mètres de l’endroit de notre observation de dimanche. Une histoire à suivre, je l’espère…!
  • 4 Parulines à gorge noire
  • 14 Bruants des prés
  • 2 Vachers à tête brune
  • 4 Roselins pourprés – Un juvénile pas entièrement emplumé voltigeait au-dessus d’une route forestière en tournant en rond tel un gros papillon avant de se poser au sol avec fracas devant nous. On aurait vraiment dit un petit enfant faisant seul sa première promenade à vélo! J’ai cueilli l’oisillon délicatement pour le déposer dans un buisson bien abrité, sous les yeux d’un mâle adulte qui venait d’arriver.
  • 36 Chardonnerets jaunes

Ce fut donc pour nous une autre fin de semaine remplie d’oiseaux, certains rares, d’autres un peu perdus dans l’espace, qui ont eu la bonne idée de croiser notre chemin! Nous sommes prêts pour la prochaine! 

mardi 21 juin 2016

Pic à dos noir et autres amateurs de conifères

Nous voilà déjà dans le cœur de l’été ornithologique. Cette courte période de deux ou trois semaines se glisse entre le départ des derniers migrateurs printaniers et l’arrivée des premiers de l’automne dès le début de juillet. Nos oiseaux locaux, eux, sont relativement stables et en profitent pour produire la prochaine génération qui nous fera courir l’automne prochain.
Samedi et dimanche, c’est en recherchant les espèces nicheuses que nous avons parcouru la région, mais sans oublier de jeter un coup d’œil aux oiseaux trop jeunes, trop vieux (?) ou simplement célibataires qui ne nicheront pas cette année. En portant attention à ces oiseaux, on se rend d’ailleurs compte qu’un nombre surprenant d’individus ne nichent pas à chaque année. C’est même régulièrement le cas pour des passereaux aussi petits que des parulines et des mésanges dont la longévité ne dépasse que rarement quatre ou cinq ans! Une saison perdue pour ces espèces représente pourtant beaucoup…!

Samedi matin, nous nous sommes empressés de nous rendre à Rivière-Ouelle avant que le vent chaud du sud-ouest ne commence à souffler. Par chance, nous avons pu faire toute notre excursion sous des conditions très agréables, bénéficiant même d’une excellente visibilité sur le fleuve. Très peu d’oiseaux étaient actifs au large du quai au petit matin et le temps particulièrement clair nous a permis de confirmer qu’il ne s’agissait pas que d’une simple impression. Aucun Plongeon catmarin n’a daigné se montrer, même si nous savons bien que plusieurs individus non-nicheurs séjourneront dans la région encore cet été.

Nous avons rencontré 69 espèces à Rivière-Ouelle samedi le 18 juin entre 4 h 45 à 11 h 00; en voici une sélection :
  • 33 Oies des neiges
  • 22 Bernaches du Canada
  • 20 Canards noirs
  • 44 Canards colverts
  • 69 Eiders à duvet
  • 2 Macreuses à front blanc
  • 1 Macreuse à bec jaune
  • 9 Plongeons huards – Les huards circulent souvent très près du quai, offrant parfois d’intéressants sujets à photographier.

Plongeon huard (Common Loon – Gavia immer)
Rivière-Ouelle – 18 juin 2016 © Claude Auchu
Plongeon huard (Common Loon – Gavia immer)
Rivière-Ouelle – 18 juin 2016 © Claude Auchu
  • 17 Cormorans à aigrettes
  • 3 Grands Hérons
  • 1 Pygargue à tête blanche – Un immature en plumage de quatrième année, qui trouvera sans difficulté des Oies des neiges blessées pour se nourrir.
  • 1 Busard Saint-Martin
  • 1 Guillemot marmette
  • 31 Petits Pingouins
  • 5 Guillemots à miroir
  • 96 Mouettes de Bonaparte – Une petite bande de jeunes mouettes semblent avoir adopté le secteur du quai pour passer leur premier été. De tels groupes séjournent rarement longtemps à Rivière-Ouelle.
  • 200 Goélands à bec cerclé
  • 50 Goélands argentés
  • 1 Sterne caspienne – Un oiseau est encore présent dans le secteur où l’espèce avait été découverte le 27 mai dernier.
  • 8 Tourterelles tristes
  • 1 Pic mineur
  • 3 Pics flamboyants
  • 1 Faucon émerillon
  • 10 Moucherolles des aulnes
  • 2 Moucherolles tchébecs
  • 1 Moucherolle phébi
  • 1 Tyran huppé – Une rare présence à Rivière-Ouelle en plein été. Cet oiseau préfère les forêts de feuillus matures, un habitat plutôt rare en bordure du fleuve.
  • 3 Tyrans tritris
  • 1 Viréo mélodieux
  • 8 Viréos aux yeux rouges
  • 2 Geais bleus
  • 16 Hirondelles bicolores
  • 11 Hirondelles de rivage
  • 3 Hirondelles rustiques
  • 1 Sittelle à poitrine rousse
  • 1 Sittelle à poitrine blanche
  • 1 Roitelet à couronne dorée
  • 4 Grives fauves
  • 4 Moqueurs chats

Ce moqueur chante perché sur une seule patte. Sa patte droite n’est visible 
sur aucune des seize photos que j’ai prises de cet oiseau… un unijambiste?
Moqueur chat (Gray Catbird – Dumetella carolinensis)
Rivière-Ouelle – 18 juin 2016 © Claude Auchu
  • 7 Jaseurs d’Amérique
  • 11 Parulines masquées
  • 7 Parulines flamboyantes
  • 1 Paruline à collier
  • 2 Parulines à tête cendrée
  • 15 Parulines jaunes
  • 8 Bruants des prés
  • 35 Bruants chanteurs
  • 11 Bruants à gorge blanche
  • 1 Cardinal à poitrine rose – Un mâle d’un an est apparu subrepticement à une mangeoire pourtant située loin de l’habitat estival de l’espèce.

Cardinal à poitrine rose (Rose-breasted Grosbeak – Pheucticus ludovicianus)
Rivière-Ouelle – 18 juin 2016 © Claude Auchu
  • 3 Goglus des prés
  • 38 Carouges à épaulettes
  • 25 Quiscales bronzés
  • 2 Orioles de Baltimore – Le couple nicheur est bien occupé à nourrir la petite famille.

Oriole de Baltimore (Baltimore Oriole – Icterus galbula)
Rivière-Ouelle – 18 juin 2016 © Claude Auchu
  • 4 Roselins pourprés
  • 1 Tarin des pins
  • 42 Chardonnerets jaunes
  • 2 Moineaux domestiques

Après la matinée de samedi dédiée aux oiseaux présents près du fleuve, nos plans pour dimanche étaient bien sûr de donner la chance aux espèces plus forestières de se laisser observer. Avec les vents forts qui avaient commencé à souffler samedi après-midi, nous avions de légers doutes sur nos chances de récolter une variété d’espèces digne de ce nom. Nous avons donc décidé de nous rendre le plus loin possible à l’intérieur des terres. C’est la route reliant le village de Mont-Carmel et le lac de l’Est, dont l’extrémité sud se trouve dans l’état américain du Maine, qui fut ciblée! De belles sections de forêts conifériennes bordent cette route, ce qui nous a permis de recueillir une intéressante variété d’espèces rarement rencontrées près du fleuve durant l’été.
En quittant La Pocatière pour nous rendre à destination, les vents qui soufflaient déjà à plus de 30 km/h (sans compter les rafales!) auraient bien pu tempérer nos attentes. Mais, comme nous l’espérions tant, le vent était pratiquement nul dans l’arrière-pays et c’est par des conditions presque parfaites (si on oublie les quelques mouches noires…) que nous avons patrouillé le secteur.

Voici la liste partielle des 51 espèces observées, dimanche le 19 juin entre 6 h 00 et 10 h 00, le long des 15 derniers kilomètres de la route 287 conduisant au lac de l’Est :
  • 2 Bécassines de Wilson
  • 1 Colibri à gorge rubis
  • 1 Martin-pêcheur d’Amérique
  • 2 Pics maculés
  • 1 Pic mineur
  • 3 Pics chevelus
  • 1 Pic à dos noir – Nos rencontres avec le Pic à dos noir sont plutôt rares, bien que l’espèce soit présente toute l’année dans les forêts de conifères de la région. Durant un même avant-midi de juin 1984, j’avais même trouvé deux nids de cette espèce dans le secteur de Sainte-Félicité-de-L’Islet!

Pic à dos noir (Black-backed Woodpecker – Picoides arcticus)
Lac de l’Est – 19 juin 2016 © Claude Auchu
  • 2 Grands Pics
  • 5 Moucherolles à ventre jaune
  • 9 Moucherolles des aulnes
  • 16 Viréos à tête bleue – Dans la région, les Viréos aux yeux rouges sont abondants dans les forêts mixtes. Mais dès que les conifères commencent à dominer, les Viréos à tête bleue réussissent souvent à les rattraper.
  • 12 Viréos aux yeux rouges
  • 1 Mésangeai du Canada
  • 7 Geais bleus
  • 2 Mésanges à tête brune
  • 7 Sittelles à poitrine rousse – Les oiseaux sont vraiment pleins de ressources. Dimanche matin, nous avons rencontré une Sittelle à poitrine rousse qui voltigeait au-dessus de la route pour capturer des insectes en vol afin de nourrir une juvénile hors du nid! Elle ne l’a pas fait qu’à une seule reprise, mais plutôt de manière continuelle!!! Une heure plus tard, lorsque nous sommes repassés au même endroit au retour, la sittelle continuait son manège. Nous sommes plus habitués à voir les sittelles arpenter les troncs et les grosses branches en tous sens…
  • 17 Troglodytes des forêts
  • 8 Roitelets à couronne dorée
  • 8 Roitelets à couronne rubis
  • 3 Grives fauves
  • 28 Grives à dos olive – Vingt-huit Grives à dos olive durant la même excursion à la mi-juin indiquent bien que nous étions dans un environnement coniférien.
  • 2 Grives solitaires
  • 20 Merles d’Amérique
  • 3 Parulines couronnées
  • 2 Parulines des ruisseaux
  • 2 Parulines noir et blanc
  • 21 Parulines à joues grises
  • 11 Parulines masquées
  • 21 Parulines flamboyantes

Paruline flamboyante (American Redstart – Setophaga ruticilla)
Lac de l’Est – 19 juin 2016 © Claude Auchu
  • 15 Parulines à collier
  • 17 Parulines à tête cendrée
  • 4 Parulines à gorge orangée
  • 6 Parulines à flancs marron
  • 2 Parulines bleues
  • 4 Parulines à croupion jaune
  • 4 Parulines à gorge noire
  • 3 Parulines du Canada
  • 2 Bruants chanteurs
  • 2 Bruants des marais
  • 18 Bruants à gorge blanche
  • 3 Juncos ardoisés
  • 2 Cardinaux à poitrine rose
  • 1 Roselin pourpré
  • 2 Tarins des pins
  • 6 Chardonnerets jaunes

À noter le petit nombre de fringillidés rencontrés, seulement trois espèces (roselin, tarin et chardonneret) et neuf individus! De la même manière, aucun ictéridé n’a été observé, pas même un seul carouge dans les zones humides.
Finalement, pour mettre encore plus de couleur dans cette excursion dans l’arrière-pays du Kamouraska, mentionnons la rencontre avec quatre Merlebleus de l’Est en traversant les terres agricoles de Mont-Carmel. 

mardi 14 juin 2016

Des oiseaux photogéniques

À tous les matins, au lever, je sors quelques instants sur le perron pour écouter quels oiseaux ont passé la nuit dans notre voisinage. Vendredi le 10 juin, en ouvrant la porte, j’ai entendu une Mésange à tête noire. Oui… et alors? Eh bien, il s’agissait de la 10000e journée où j’observais cette espèce depuis le 1er janvier 1982, soit le moment où j’ai commencé à noter tous mes oiseaux quotidiennement! J’ai donc eu besoin d’un peu plus de 34 ans et 5 mois (exactement 12578 jours) pour atteindre ce total. Je n’ai pas vraiment fait d’effort particulier pour atteindre ce total, je note simplement les oiseaux que je croise sur mon chemin… mais disons que mon chemin est tracé pour rencontrer des oiseaux! Depuis 1982, ma meilleure année pour la mésange aura été 2012 avec 337 journées et la pire remonte à 1987 avec seulement 164 journées durant l’année. Bien sûr, en consultant les données d’une seule personne, on s’aperçoit vite qu’elles racontent en partie ce que l’observateur a fait durant sa vie! Heureusement, des réseaux comme eBird (et ÉPOQ bien avant lui) permettent aux observateurs de mettre leurs données en commun et d’atténuer ces imperfections.
C’est en effectuant la compilation de mes observations de 2015 en janvier dernier que je me suis rendu compte que notre chère Mésange à tête noire approchait le cap des 10000 journées. Avant elle, seules deux espèces avaient franchi ce cap, soit la Corneille d’Amérique et l’Étourneau sansonnet (ce dernier a atteint les 10000 journées quelque part à la mi-décembre 2015). Le Moineau domestique sera la prochaine, probablement d’ici un mois. Deux des quatre espèces que j’ai observées avec le plus de régularité depuis 1982 sont donc des oiseaux introduits en Amérique par l’Homme…

Même si la pluie de dimanche a coupé de moitié ma fin de semaine ornithologique (dommage, nous avions de si beaux projets…), j’ai tout de même connu une très bonne matinée samedi. Christiane ne pouvant m’accompagner, j’ai fait en solo une sortie à Rivière-Ouelle en espérant reprendre ce que le brouillard de la semaine précédente nous avait fait perdre. Ce fut en partie une réussite avec quelques surprises et de nombreux oiseaux acceptant enfin de se laisser photographier!

J’ai réussi à trouver 69 espèces à Rivière-Ouelle entre 4 h 35 et 11 h 10 samedi le 11 juin. En voici une partie :
  • 28 Oies des neiges – Plusieurs de ces oiseaux passeront l’été dans le secteur.
  • 100 Bernaches du Canada – En quatre petits groupes d’individus comptés un à un…
  • 2 Canards souchets
  • 1 Canard pilet – Un mâle portant encore un plumage nuptial aussi propre qu’en avril accompagnait un petit groupe d’Eiders à duvet.
  • 61 Eiders à duvet – Sur la rive sud du Saint-Laurent, l’Eider à duvet ne niche pas à l’ouest de Rivière-Ouelle, mais il devient un nicheur commun à peine quelques kilomètres plus à l’est.

Eiders à duvet (Common Eiders – Somateria mollissima)
Rivière-Ouelle – 11 juin 2016 © Claude Auchu
  • 1 Macreuse à front blanc
  • 10 Harles huppés – Les Harles huppés quittent toujours le fleuve plus tardivement que les Grands Harles pour aller nicher. Plusieurs attendent carrément la fin de la période de frai des Capelans, alors que les Grands Harles rejoignent les rivières aussitôt que la crue printanière est terminée.
  • 14 Plongeons catmarins
  • 10 Plongeons huards
  • 9 Grands Hérons
  • 1 Busard Saint-Martin
  • 3 Pluviers kildirs – Un adulte et deux juvéniles en duvet (assez gros pour préférer courir plutôt que de se tapir au sol en cas de danger) ont rencontré un chat dans la cour d’une ferme. L’adulte a fait à plusieurs reprises le coup de l’aile cassée, mais le chat a continué son chemin sans se préoccuper des pluviers. Mais j’étais prêt à intervenir, au cas où…
  • 1 Labbe parasite – J’ai été presque surpris de voir un Labbe parasite à Rivière-Ouelle à une date aussi tardive en juin. Dans l’estuaire maritime, des non-nicheurs sont présents en nombre variable durant tout l’été, mais je n’en ai jamais vu ici en plein cœur de l’été ornithologique. Les premiers migrateurs automnaux pourraient faire leur apparition dans ma région dès la fin de juillet.
  • 1 Guillemot marmette
  • 147 Petits Pingouins
  • 4 Guillemots à miroir
  • 2 Mouettes tridactyles
  • 24 Mouettes de Bonaparte

Mouette de Bonaparte (Bonaparte’s Gull – Chroicocephalus philadelphia)
Rivière-Ouelle – 11 juin 2016 © Claude Auchu
  • 300 Goélands à bec cerclé
  • 150 Goélands argentés
  • 2 Goélands bruns – Encore deux immatures, un en plumage de première année posé sur une plage en compagnie de Goélands à bec cerclé et un de troisième année en vol seul au large du quai.
  • 1 Sterne caspienne – Un oiseau étire encore son séjour dans notre secteur. Un premier oiseau fut découvert le 27 mai et deux étaient encore sur place le 8 juin. C’est la première fois que cette espèce est présente aussi longtemps dans la région.
  • 4 Pics flamboyants – À mon arrivée au quai vers 4 h 45, deux Pics flamboyants étaient posés sur les rochers bordant son extrémité. Qu’espéraient-ils trouver à cet endroit à une telle heure???
  • 1 Pioui de l’Est – Un mâle chantait dans un petit bosquet de grands saules et frênes, côtoyant un couple d’orioles et des Viréos mélodieux nicheurs. S’agirait-il encore d’un migrateur?
  • 15 Moucherolles des aulnes
  • 1 Moucherolle tchébec
  • 1 Tyran tritri
  • 1 Viréo mélodieux – Une rare rencontre visuelle avec un mâle chanteur qui s’est même laissé photographier. Il faut préciser que je me trouvais sur un pont, à quatre mètres au-dessus du sol et donc à la hauteur de l’oiseau.

Viréo mélodieux (Warbling Vireo – Vireo gilvus)
Rivière-Ouelle – 11 juin 2016 © Claude Auchu
  • 5 Grands Corbeaux – Quatre juvéniles sortis du nid depuis peu étaient posés dans un champ et semblaient se demander pourquoi personne ne venait les nourrir.

Grands Corbeaux (Common Ravens – Corvus corax)
Rivière-Ouelle – 11 juin 2016 © Claude Auchu
  • 4 Mésanges à tête noire – Ma 10001e journée avec l’espèce!
  • 3 Grives fauves
  • 1 Grive à dos olive
  • 30 Merles d’Amérique
  • 4 Moqueurs chats
  • 1 Moqueur polyglotte – Cet oiseau n’a pas émis une seule note durant la dizaine de minutes que j’ai passée en sa compagnie.

Moqueur polyglotte (Northern Mockingbird – Mimus polyglottos)
Rivière-Ouelle – 11 juin 2016 © Claude Auchu
  • 23 Jaseurs d’Amérique
  • 13 Parulines masquées

Paruline masquée (Common Yellowthroat – Geothlypis trichas)
Rivière-Ouelle – 11 juin 2016 © Claude Auchu
  • 4 Parulines flamboyantes
  • 2 Parulines à tête cendrée
  • 5 Parulines jaunes

Paruline jaune (Yellow Warbler – Setophaga petechia)
Rivière-Ouelle – 11 juin 2016 © Claude Auchu
  • 1 Paruline à gorge noire
  • 7 Bruants des prés
  • 1 Bruant de Nelson
  • 30 Bruants chanteurs
  • 1 Goglu des prés
  • 1 Oriole de Baltimore – Pendant que la femelle couve dans son nid fait de bouts de corde, le mâle patrouille son territoire en lançant toutes sortes de cris.
  • 6 Tarins des pins
  • 30 Chardonnerets jaunes

Connaissez-vous beaucoup de régions pouvant se vanter d’accueillir des espèces nicheuses aussi différentes que l’Eider à duvet et l’Oriole de Baltimore à quelques kilomètres l’une de l’autre? Je n’en connais qu’une : la mienne!!! 

mardi 7 juin 2016

Sterne caspienne X 2

La première fin de semaine de notre été ornithologique s’est déroulée sous un épais brouillard. Comment fait-on pour observer les oiseaux lorsque la visibilité est limitée à moins de 100 mètres? C’est simple : on s’adapte!

Samedi matin, notre but premier était de nous rendre à Rivière-Ouelle afin de profiter des derniers oiseaux aquatiques en migration. Ce n’est qu’au moment de notre départ que nous nous sommes rendus compte à quel point le brouillard était dense! En moins d’une minute, nous avons changé nos plans et nous nous sommes dirigés vers le village de Sainte-Louise pour une longue randonnée à vélo.
Durant l’été, il est tout à fait normal que plus de 90% des observations se fassent à l’oreille, surtout en milieu forestier. Samedi matin, avec ce brouillard, nous n’avons pas vraiment eu le choix; nous n’avons commencé à utiliser nos jumelles que quatre heures après le début de l’excursion! Durant la première partie de notre tournée, les oiseaux ne nous semblaient pas particulièrement abondants, mais nous avons tout de même terminé l’excursion avec de belles quantités de parulines, indiquant qu’elles étaient simplement bien réparties sur le territoire. Nous n’avons croisé que très peu d’individus encore en migration, les Parulines obscures qui chantaient partout dans la ville de La Pocatière durant les derniers jours nous ont quitté pour rejoindre les forêts de conifères.

Nous avons parcouru 30 kilomètres à vélo sur le territoire de Sainte-Louise samedi le 4 juin pour y trouver 66 espèces entre 5 h 10 et 11 h 35, dont les suivantes :
  • 1 Canard branchu
  • 6 Urubus à tête rouge
  • 5 Pluviers kildirs

Pluvier kildir (Killdeer – Charadrius vociferus)
Sainte-Louise – 4 juin 2016 © Claude Auchu
  • 2 Bécassines de Wilson – Un matin brumeux et des champs remplis de rosée s’accordent toujours très bien avec des cris de bécassines entendues au loin.
  • 3 Colibris à gorge rubis
  • 5 Pics maculés
  • 2 Pics mineurs
  • 4 Pics chevelus
  • 5 Pics flamboyants
  • 2 Faucons émerillons
  • 6 Piouis de l’Est – C’est avec un plaisir non dissimulé que nous avons entendu ces six piouis chantant dans différentes érablières! C’est une autre espèce dont les populations ont diminué de manière significative depuis mes débuts en ornithologie. Il y a quelques années à peine, des piouis nichaient dans n’importe quelle forêt possédant quelques grands arbres feuillus. Maintenant, on ne les trouve que dans les plus grandes érablières.
  • 40 Moucherolles des aulnes
  • 10 Moucherolles tchébecs
  • 7 Moucherolles phébis
  • 2 Tyrans tritris
  • 1 Viréo à tête bleue
  • 1 Viréo mélodieux
  • 55 Viréos aux yeux rouges
  • 9 Hirondelles bicolores
  • 1 Hirondelle de rivage
  • 12 Hirondelles à front blanc – Ces douze hirondelles construisaient leur nid sur une seule et même vieille grange de bois.
  • 19 Hirondelles rustiques
  • 2 Merlebleus de l’Est
  • 25 Grives fauves
  • 1 Grive solitaire
  • 1 Grive des bois
  • 7 Moqueurs chats
  • 77 Jaseurs d’Amérique – À leur arrivée dans la région aux derniers jours de mai, tout juste au moment où les pommiers sont en fleurs, les jaseurs sont vus régulièrement en petits groupes. On en entend deux ou trois dans un arbre et, lorsqu’ils s’envolent, on se rend compte qu’ils étaient en fait une trentaine!
  • 32 Parulines couronnées – Une Paruline couronnée à chaque kilomètre? Ce serait plutôt deux au kilomètre puisque la moitié du trajet se trouvait en milieu champêtre.
  • 1 Paruline noir et blanc
  • 3 Parulines obscures
  • 3 Parulines tristes
  • 32 Parulines masquées
  • 28 Parulines flamboyantes
  • 29 Parulines à tête cendrée

Paruline à tête cendrée (Magnolia Warbler – Setophaga magnolia)
Sainte-Louise – 4 juin 2016 © Claude Auchu
  • 8 Parulines à gorge orangée
  • 20 Parulines jaunes
  • 25 Parulines à flancs marron
  • 9 Parulines bleues
  • 11 Parulines à gorge noire
  • 34 Bruants familiers
  • 23 Bruants des prés
  • 30 Bruants chanteurs
  • 28 Bruants à gorge blanche
  • 2 Cardinaux à poitrine rose
  • 17 Goglus des prés
  • 95 Carouges à épaulettes
  • 1 Sturnelle des prés
  • 45 Quiscales bronzés
  • 2 Vachers à tête brune

Après la superbe soirée de samedi, nous avions bon espoir que la matinée de dimanche nous soit favorable. Mais, dimanche matin, pas de chance!... le brouillard était de retour! Nous avons peut-être retardé notre départ (90 minutes supplémentaires de sommeil peuvent aussi être agréables!), mais nous nous sommes tout de même dirigés vers Rivière-Ouelle. Nous avons dû débuter par la tournée forestière et l’inspection des rivages, ce qui s’est tout de même révélé favorable puisque la marée commençait tout juste à baisser. Des groupes de goélands étaient présents un peu partout, occupés à digérer les nombreux capelans gobés au lever du jour.
La visibilité était encore très limitée lorsque nous avons entrepris la section maritime de notre excursion. Aucun Plongeon catmarin n’a été vu, même s’il en reste sûrement quelques centaines dans notre secteur. Nous aurions bien aimé revoir des labbes suspects comme ceux laissés non-identifiés la semaine dernière et, cette fois-ci, prendre le temps de les étudier attentivement. Mais les aléas de Dame Nature font partie du jeu et nous sommes prêts à les accepter (en autant que ça n’arrive pas trop souvent!).

À Rivière-Ouelle, dimanche le 5 juin, notre récolte s’est limitée à 56 espèces trouvées entre 6 h 20 et 10 h 50. En voici une partie :
  • 9 Oies des neiges
  • 60 Bernaches du Canada
  • 16 Eiders à duvet

Eiders à duvet (Common Eiders – Somateria mollissima)
Rivière-Ouelle – 5 juin 2016 © Claude Auchu
  • 2 Macreuses à bec jaune
  • 3 Plongeons huards
  • 2 Urubus à tête rouge
  • 2 Busards Saint-Martin – Les busards nous semblent étrangement rares dans la région cette année.
  • 1 Pluvier kildir
  • 1 Chevalier grivelé
  • 2 Guillemots marmettes
  • 19 Petits Pingouins
  • 48 Mouettes de Bonaparte
  • 300 Goélands à bec cerclé
  • 300 Goélands argentés
  • 3 Goélands bruns – Trois immatures, dont un en plumage de première année. Les deux autres portaient quelques plumes gris ardoisé sur le dos et les grandes couvertures alaires, ce qui indiquerait qu’ils en sont à leur deuxième année.

La présence de plumes gris ardoisé sur le dos de ces oiseaux indiquerait qu’ils sont en plumage de deuxième année. 
Mais alors, pourquoi l’oiseau à l’arrière a-t-il encore la tête si sombre??? À moins que l’usure des plumes ne donne 
une fausse teinte ardoisée au deuxième oiseau et qu’il ne soit en fait âgé que d’un an?
Goélands bruns (Lesser Black-backed Gulls – Larus fuscus)
Rivière-Ouelle – 5 juin 2016 © Claude Auchu
  • 15 Goélands marins
  • 2 Sternes caspiennes – La sterne de la semaine dernière se serait-elle trouvée un conjoint (ou une conjointe)? Lorsque nous les avons repérés, un des oiseaux volait avec un poisson dans le bec. La deuxième sterne suivait de près tout en criant, mais sans aucune trace d’agressivité. Ce long vol louvoyant ressemblait fortement à un vol nuptial! Elles se sont également posées durant quelques secondes en tenant le cou étiré et la tête bien droite. Au Québec, la Sterne caspienne niche localement sur la Basse-Côte-Nord et, depuis peu, dans les îles de Contrecœur. Dans la région de La Pocatière, les seuls sites de nidification qui pourraient l’intéresser sont déjà largement dominés par les Goélands argentés…

Sternes caspiennes (Caspian Terns – Hydroprogne caspia) et Goélands argentés (Herring Gulls – Larus argentatus)
Rivière-Ouelle – 5 juin 2016 © Claude Auchu
  • 2 Pics flamboyants
  • 6 Moucherolles des aulnes
  • 1 Moucherolle tchébec
  • 1 Viréo mélodieux
  • 3 Hirondelles bicolores
  • 2 Hirondelles rustiques
  • 2 Moqueurs chats
  • 60 Étourneaux sansonnets
  • 5 Parulines masquées
  • 4 Parulines flamboyantes
  • 1 Paruline à tête cendrée
  • 5 Parulines jaunes
  • 2 Parulines à croupion jaune
  • 2 Parulines à calotte noire
  • 32 Carouges à épaulettes
  • 37 Quiscales bronzés
  • 1 Vacher à tête brune
  • 32 Tarins des pins
  • 25 Chardonnerets jaunes

Nous avons peut-être connu un printemps tardif, mais les oiseaux n’ont pas attendu l’arrivée de la chaleur pour commencer à nicher. Après les Tarins des pins il y a un mois, c’est maintenant au tour des jeunes Grands Corbeaux, Merles d’Amérique, Étourneaux sansonnets et Quiscales bronzés de quitter leur nid. Une nouvelle génération se prépare déjà à nous tenir occupés!