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mardi 7 juin 2016

Sterne caspienne X 2

La première fin de semaine de notre été ornithologique s’est déroulée sous un épais brouillard. Comment fait-on pour observer les oiseaux lorsque la visibilité est limitée à moins de 100 mètres? C’est simple : on s’adapte!

Samedi matin, notre but premier était de nous rendre à Rivière-Ouelle afin de profiter des derniers oiseaux aquatiques en migration. Ce n’est qu’au moment de notre départ que nous nous sommes rendus compte à quel point le brouillard était dense! En moins d’une minute, nous avons changé nos plans et nous nous sommes dirigés vers le village de Sainte-Louise pour une longue randonnée à vélo.
Durant l’été, il est tout à fait normal que plus de 90% des observations se fassent à l’oreille, surtout en milieu forestier. Samedi matin, avec ce brouillard, nous n’avons pas vraiment eu le choix; nous n’avons commencé à utiliser nos jumelles que quatre heures après le début de l’excursion! Durant la première partie de notre tournée, les oiseaux ne nous semblaient pas particulièrement abondants, mais nous avons tout de même terminé l’excursion avec de belles quantités de parulines, indiquant qu’elles étaient simplement bien réparties sur le territoire. Nous n’avons croisé que très peu d’individus encore en migration, les Parulines obscures qui chantaient partout dans la ville de La Pocatière durant les derniers jours nous ont quitté pour rejoindre les forêts de conifères.

Nous avons parcouru 30 kilomètres à vélo sur le territoire de Sainte-Louise samedi le 4 juin pour y trouver 66 espèces entre 5 h 10 et 11 h 35, dont les suivantes :
  • 1 Canard branchu
  • 6 Urubus à tête rouge
  • 5 Pluviers kildirs

Pluvier kildir (Killdeer – Charadrius vociferus)
Sainte-Louise – 4 juin 2016 © Claude Auchu
  • 2 Bécassines de Wilson – Un matin brumeux et des champs remplis de rosée s’accordent toujours très bien avec des cris de bécassines entendues au loin.
  • 3 Colibris à gorge rubis
  • 5 Pics maculés
  • 2 Pics mineurs
  • 4 Pics chevelus
  • 5 Pics flamboyants
  • 2 Faucons émerillons
  • 6 Piouis de l’Est – C’est avec un plaisir non dissimulé que nous avons entendu ces six piouis chantant dans différentes érablières! C’est une autre espèce dont les populations ont diminué de manière significative depuis mes débuts en ornithologie. Il y a quelques années à peine, des piouis nichaient dans n’importe quelle forêt possédant quelques grands arbres feuillus. Maintenant, on ne les trouve que dans les plus grandes érablières.
  • 40 Moucherolles des aulnes
  • 10 Moucherolles tchébecs
  • 7 Moucherolles phébis
  • 2 Tyrans tritris
  • 1 Viréo à tête bleue
  • 1 Viréo mélodieux
  • 55 Viréos aux yeux rouges
  • 9 Hirondelles bicolores
  • 1 Hirondelle de rivage
  • 12 Hirondelles à front blanc – Ces douze hirondelles construisaient leur nid sur une seule et même vieille grange de bois.
  • 19 Hirondelles rustiques
  • 2 Merlebleus de l’Est
  • 25 Grives fauves
  • 1 Grive solitaire
  • 1 Grive des bois
  • 7 Moqueurs chats
  • 77 Jaseurs d’Amérique – À leur arrivée dans la région aux derniers jours de mai, tout juste au moment où les pommiers sont en fleurs, les jaseurs sont vus régulièrement en petits groupes. On en entend deux ou trois dans un arbre et, lorsqu’ils s’envolent, on se rend compte qu’ils étaient en fait une trentaine!
  • 32 Parulines couronnées – Une Paruline couronnée à chaque kilomètre? Ce serait plutôt deux au kilomètre puisque la moitié du trajet se trouvait en milieu champêtre.
  • 1 Paruline noir et blanc
  • 3 Parulines obscures
  • 3 Parulines tristes
  • 32 Parulines masquées
  • 28 Parulines flamboyantes
  • 29 Parulines à tête cendrée

Paruline à tête cendrée (Magnolia Warbler – Setophaga magnolia)
Sainte-Louise – 4 juin 2016 © Claude Auchu
  • 8 Parulines à gorge orangée
  • 20 Parulines jaunes
  • 25 Parulines à flancs marron
  • 9 Parulines bleues
  • 11 Parulines à gorge noire
  • 34 Bruants familiers
  • 23 Bruants des prés
  • 30 Bruants chanteurs
  • 28 Bruants à gorge blanche
  • 2 Cardinaux à poitrine rose
  • 17 Goglus des prés
  • 95 Carouges à épaulettes
  • 1 Sturnelle des prés
  • 45 Quiscales bronzés
  • 2 Vachers à tête brune

Après la superbe soirée de samedi, nous avions bon espoir que la matinée de dimanche nous soit favorable. Mais, dimanche matin, pas de chance!... le brouillard était de retour! Nous avons peut-être retardé notre départ (90 minutes supplémentaires de sommeil peuvent aussi être agréables!), mais nous nous sommes tout de même dirigés vers Rivière-Ouelle. Nous avons dû débuter par la tournée forestière et l’inspection des rivages, ce qui s’est tout de même révélé favorable puisque la marée commençait tout juste à baisser. Des groupes de goélands étaient présents un peu partout, occupés à digérer les nombreux capelans gobés au lever du jour.
La visibilité était encore très limitée lorsque nous avons entrepris la section maritime de notre excursion. Aucun Plongeon catmarin n’a été vu, même s’il en reste sûrement quelques centaines dans notre secteur. Nous aurions bien aimé revoir des labbes suspects comme ceux laissés non-identifiés la semaine dernière et, cette fois-ci, prendre le temps de les étudier attentivement. Mais les aléas de Dame Nature font partie du jeu et nous sommes prêts à les accepter (en autant que ça n’arrive pas trop souvent!).

À Rivière-Ouelle, dimanche le 5 juin, notre récolte s’est limitée à 56 espèces trouvées entre 6 h 20 et 10 h 50. En voici une partie :
  • 9 Oies des neiges
  • 60 Bernaches du Canada
  • 16 Eiders à duvet

Eiders à duvet (Common Eiders – Somateria mollissima)
Rivière-Ouelle – 5 juin 2016 © Claude Auchu
  • 2 Macreuses à bec jaune
  • 3 Plongeons huards
  • 2 Urubus à tête rouge
  • 2 Busards Saint-Martin – Les busards nous semblent étrangement rares dans la région cette année.
  • 1 Pluvier kildir
  • 1 Chevalier grivelé
  • 2 Guillemots marmettes
  • 19 Petits Pingouins
  • 48 Mouettes de Bonaparte
  • 300 Goélands à bec cerclé
  • 300 Goélands argentés
  • 3 Goélands bruns – Trois immatures, dont un en plumage de première année. Les deux autres portaient quelques plumes gris ardoisé sur le dos et les grandes couvertures alaires, ce qui indiquerait qu’ils en sont à leur deuxième année.

La présence de plumes gris ardoisé sur le dos de ces oiseaux indiquerait qu’ils sont en plumage de deuxième année. 
Mais alors, pourquoi l’oiseau à l’arrière a-t-il encore la tête si sombre??? À moins que l’usure des plumes ne donne 
une fausse teinte ardoisée au deuxième oiseau et qu’il ne soit en fait âgé que d’un an?
Goélands bruns (Lesser Black-backed Gulls – Larus fuscus)
Rivière-Ouelle – 5 juin 2016 © Claude Auchu
  • 15 Goélands marins
  • 2 Sternes caspiennes – La sterne de la semaine dernière se serait-elle trouvée un conjoint (ou une conjointe)? Lorsque nous les avons repérés, un des oiseaux volait avec un poisson dans le bec. La deuxième sterne suivait de près tout en criant, mais sans aucune trace d’agressivité. Ce long vol louvoyant ressemblait fortement à un vol nuptial! Elles se sont également posées durant quelques secondes en tenant le cou étiré et la tête bien droite. Au Québec, la Sterne caspienne niche localement sur la Basse-Côte-Nord et, depuis peu, dans les îles de Contrecœur. Dans la région de La Pocatière, les seuls sites de nidification qui pourraient l’intéresser sont déjà largement dominés par les Goélands argentés…

Sternes caspiennes (Caspian Terns – Hydroprogne caspia) et Goélands argentés (Herring Gulls – Larus argentatus)
Rivière-Ouelle – 5 juin 2016 © Claude Auchu
  • 2 Pics flamboyants
  • 6 Moucherolles des aulnes
  • 1 Moucherolle tchébec
  • 1 Viréo mélodieux
  • 3 Hirondelles bicolores
  • 2 Hirondelles rustiques
  • 2 Moqueurs chats
  • 60 Étourneaux sansonnets
  • 5 Parulines masquées
  • 4 Parulines flamboyantes
  • 1 Paruline à tête cendrée
  • 5 Parulines jaunes
  • 2 Parulines à croupion jaune
  • 2 Parulines à calotte noire
  • 32 Carouges à épaulettes
  • 37 Quiscales bronzés
  • 1 Vacher à tête brune
  • 32 Tarins des pins
  • 25 Chardonnerets jaunes

Nous avons peut-être connu un printemps tardif, mais les oiseaux n’ont pas attendu l’arrivée de la chaleur pour commencer à nicher. Après les Tarins des pins il y a un mois, c’est maintenant au tour des jeunes Grands Corbeaux, Merles d’Amérique, Étourneaux sansonnets et Quiscales bronzés de quitter leur nid. Une nouvelle génération se prépare déjà à nous tenir occupés! 

mardi 31 mai 2016

Des labbes pour tout le monde (et un Guillemot de Brünnich pour quelques-uns!)

Il n’y a pas que des oiseaux que l’on peut croiser au quai de Rivière-Ouelle. Samedi matin, jusqu’à huit observateurs s’y étaient rassemblés pour partager les richesses ornithologiques des lieux. Avec tous ces yeux scrutant le large, tout était en place pour une matinée exceptionnelle. La visibilité au large s’est même améliorée durant les quatre heures qui ont suivies le lever du soleil.

Tout se déroulait rondement avec de nombreux Plongeons catmarins, Guillemots marmettes et Labbes parasites qui essayaient d’attirer notre attention. Puis arriva un oiseau qui vola la vedette. Provenant de l’ouest, un Petit Pingouin accompagné de ce qui devait être un Guillemot marmette allaient passer relativement près du quai. J’ai pointé distraitement mon télescope sur eux pour constater avec stupeur que la marmette portait une nette ligne blanche horizontale au bec : un Guillemot de Brünnich!!! L’alerte a immédiatement été lancée et certains des observateurs présents ont eu le temps de voir ou d’entrevoir cette ligne blanche. Pour ma part, en suivant le vol vacillant du guillemot alors qu’il s’éloignait de nous, j’ai réussi à voir et revoir cette fameuse ligne blanche à chaque fois que l’oiseau penchait du bon côté! Ce fut plutôt bref comme observation, ce qui laissa sur le coup quelques doutes dans mon esprit. Mais, finalement, puisque j’ai très bien vu la principale caractéristique du Guillemot de Brünnich en plumage nuptial, pourquoi refuserais-je de considérer cette mention?!?
À Rivière-Ouelle, il nous arrive parfois de voir des Guillemots marmettes « bridés », avec leur mince ligne blanche derrière l’œil. Cette caractéristique est bien moins évidente que ce que nous avons vu chez le Guillemot de Brünnich. Au tout premier coup d’œil, sa coloration supérieure m’a paru légèrement plus claire que celle du pingouin mais, honnêtement, je ne pourrais pas dire si elle l’était plus ou moins que chez les G. marmettes vus plus tôt. De la même manière, le bec était moins épais que celui du pingouin, mais je n’ai pas eu le temps de le comparer à celui d’une marmette!
J’étais tout de même prêt à voir un Guillemot de Brünnich dans la région. Je m’attendais cependant à ce qu’il s’agisse d’un oiseau en plumage de première année, qui ne nichera donc pas cet été, comme nous en voyons parfois chez les deux autres gros alcidés. D’ailleurs, la semaine dernière, j’ai encore fait le tour de nos guides d’identification pour me rafraîchir la mémoire au cas où… Avec les oiseaux, on ne sait jamais vraiment à quoi s’attendre!

Vers 9 h 00, un petit banc de brouillard arrivant du nord-est est venu indiquer aux derniers observateurs présents que le temps était venu d’aller voir plus loin. Pour les amateurs d’ornithologie, les zones d’intérêt abondent à Rivière-Ouelle. Des îlots de forêt mixte, des pointes rocheuses parsemées de buissons, des bancs de sables, des vasières… les oiseaux ont bien des endroits où se cacher. Certaines journées, ils peuvent être difficiles à trouver mais, samedi, ils s’étaient tous donnés le mot pour être présents au même moment. Même sur l’heure du midi, où ils sont habituellement déjà au ralenti, de nombreux petits passereaux se déplaçaient le long du fleuve. Aidés de Thomas et de Louis rencontrés plus tôt sur le quai, nous nous sommes faits un plaisir d’inspecter les groupes de parulines et viréos, les quelques limicoles et les nombreux goélands.

Samedi le 28 mai, notre longue promenade sur le territoire de Rivière-Ouelle s’est déroulée entre 4 h 45 et 13 h 00. Les oiseaux qui suivent ne sont qu’une partie des 94 espèces que Christiane et moi avons vues et identifiées :
  • 30 Canards noirs
  • 8 Canards colverts
  • 1 Canard souchet
  • 8 Fuligules à tête rouge – Un groupe de huit oiseaux était posé à l’eau loin au large du quai, à un endroit où on s’attendrait plutôt à voir des macreuses!
  • 70 Eiders à duvet
  • 11 Macreuses à front blanc – Le nombre de Macreuses à front blanc a commencé à dépasser celui des Macreuses à bec jaune, un signe certain que l’été est à nos portes. Des « front blanc » non-nicheuses sont en effet régulières dans la région durant l’été, ce qui n’est pas le cas pour sa cousine à bec jaune.
  • 5 Macreuses brunes
  • 10 Macreuses à bec jaune
  • 2 Garrots à œil d’or
  • 9 Harles huppés
  • 828 Plongeons catmarins – Une quantité qui ne surprend plus personne à Rivière-Ouelle, mais qui fait toujours plaisir à voir! Nous avons encore pu entendre les longs miaulements des catmarins à quelques reprises.
  • 3 Plongeons huards
  • 2 Grèbes jougris

Grèbes jougris (Red-necked Grebes – Podiceps grisegena)
Rivière-Ouelle – 28 mai 2016 © Claude Auchu
  • 91 Cormorans à aigrettes
  • 5 Urubus à tête rouge
  • 1 Épervier brun
  • 8 Pluviers semipalmés
  • 6 Chevaliers grivelés
  • 1 Tournepierre à collier
  • 1 Bécasseau variable
  • 4 Bécasseaux violets
  • 1 Bécasseau minuscule
  • 2 Bécasseaux semipalmés
  • 3 Bécassins roux
  • 76 Labbes parasites – Tous les observateurs présents au bout du quai ont pu se rendre compte à quel point les Labbes parasites peuvent parfois être communs au large de Rivière-Ouelle : un bon télescope et savoir où et comment les chercher suffisent souvent à les trouver! Il était souvent possible de voir 5 ou 6 labbes posés à l’eau côte-à-côte! Les journées d’abondance et de bonnes conditions d’observation comme celles de samedi fournissent de belles occasions de se familiariser avec les différences de plumages et de proportions chez cette espèce si variable. Encore une fois, des oiseaux plus gros ou plus petits, plus costauds ou plus sveltes, ayant une forte bande pectorale ou ayant les dessous complètement unis ont été observés.
  • 56 Guillemots marmettes – Une autre bonne matinée pour cet alcidé dont l’abondance peut parfois surprendre. Samedi matin, plusieurs ont pu constater à quel point ses dessus brunâtres peuvent être difficiles à discerner selon l’éclairage. Pour moi, ce sont le bec mince et la tête plus fine de la marmette qui lui donnent une allure très différente du Petit Pingouin; sa taille légèrement plus grande et la coloration plus pâle des parties supérieures suivent dans l’ordre. Ayant ces caractéristiques en tête, nous nous sentions sûrs de nous!
  • 1 Guillemot de Brünnich – Et arriva celui-là! Ce guillemot est un nicheur arctique abondant, certaines colonies accueillant jusqu’à un million d’individus. Une bonne partie de ces oiseaux hivernent sur les Grands Bancs de Terre-Neuve. Dans la région, il ne s’agit que de la deuxième mention de Guillemot de Brünnich, la première remontant au 16 décembre 1950 alors l’abbé René Tanguay récoltait un spécimen à Saint-André. À cette époque, les Guillemots de Brünnich remontaient parfois le fleuve en grand nombre tard à l’automne, certains se rendant même jusqu’aux Grands Lacs!!! Pour se retrouver ici au printemps, notre oiseau doit avoir simplement suivi le mouvement des pingouins et des marmettes vers la région. C’est une première pour moi, et toute une!!!
  • 119 Petits Pingouins
  • 75 gros alcidés sp
  • 14 Mouettes tridactyles
  • 10 Mouettes de Bonaparte
  • 600 Goélands à bec cerclé
  • 300 Goélands argentés
  • 2 Goélands bruns – Deux immatures de première année.
  • 15 Goélands marins
  • 1 Sterne caspienne – Nous ne l’espérions pas vraiment, mais l’oiseau trouvé la veille par Thomas était encore présent près de l’embouchure de la rivière. Cette énorme sterne n’a pas l’habitude de s’attarder longtemps au même endroit en dehors de ses sites de prédilection. Dans la région, nous ne voyons l’espèce qu’une année sur trois environ. La première mention régionale remonte au 11 juillet 1990 lorsque j’avais trouvé deux oiseaux à La Pocatière.

Sterne caspienne (Caspian Tern – Hydroprogne caspia)
Rivière-Ouelle – 28 mai 2016 © Claude Auchu
  • 110 Sternes pierregarins
  • 3 Sternes arctiques – J’ai réussi à extraire trois Sternes arctiques des groupes de Sternes pierregarins volant assez près pour être inspectés. Cette grande voyageuse est plus pélagique que sa cousine durant les migrations.
  • 625 sternes sp – Effectivement, beaucoup de sternes n’ont pu être identifiées à l’espèce…
  • 1 Crécerelle d’Amérique
  • 5 Moucherolles des aulnes
  • 2 Moucherolles tchébecs
  • 1 Tyran tritri
  • 2 Viréos à tête bleue
  • 1 Viréo mélodieux
  • 5 Viréos de Philadelphie – Parmi les nombreux petits passereaux en déplacement le long du fleuve, nous avons pu voir cinq Viréos de Philadelphie,une belle quantité pour une seule excursion.
  • 6 Viréos aux yeux rouges
  • 12 Hirondelles bicolores
  • 100 Hirondelles de rivage – Peut-être rassemblées à cet endroit par le vent du nord-est, une centaine d’Hirondelles de rivage se nourrissaient dans le haut de la rivière en début d’après-midi.
  • 3 Hirondelles rustiques
  • 1 Paruline des ruisseaux
  • 3 Parulines obscures
  • 7 Parulines masquées
  • 12 Parulines flamboyantes
  • 3 Parulines tigrées
  • 1 Paruline à collier
  • 10 Parulines à tête cendrée
  • 3 Parulines à poitrine baie
  • 1 Paruline à gorge orangée
  • 8 Parulines jaunes
  • 1 Paruline à flancs marron
  • 7 Parulines rayées
  • 1 Paruline bleue
  • 3 Parulines à croupion jaune
  • 6 Parulines à gorge noire
  • 1 Paruline du Canada
  • 1 Paruline à calotte noire
  • 1 Goglu des prés
  • 27 Carouges à épaulettes
  • 31 Quiscales bronzés
  • 2 Vachers à tête brune
  • 1 Roselin pourpré
  • 1 Bec-croisé des sapins – Bien que rare et surtout irrégulier dans la région, il existe plusieurs mentions de ce bec-croisé en bordure du fleuve à Rivière-Ouelle.
  • 2 Tarins des pins

Cette excursion passera à l’histoire pour ces nombreux oiseaux, ses superbes conditions d’observation, sa belle température mais, surtout, pour la bonne compagnie dont nous avons bénéficié du début à la fin!

J’aurais bien aimé que la journée de dimanche soit aussi belle et fructueuse que celle de samedi pour terminer mon printemps ornithologique en beauté. Mais c’est par une journée parsemée de nombreuses petites averses que j’ai tenté une autre sortie à Rivière-Ouelle (encore?) en début d’avant-midi. La récolte a été modeste, mais il faut dire que ce n’était que par acquit de conscience; il m’est arrivé tellement souvent de voir des mouvements ornithologiques majeurs lors de journées de pluie que j’hésite maintenant à les considérer comme des journées de repos! Voilà, le printemps ornithologique 2016 est terminé…

mardi 4 juin 2013

Sterne caspienne de passage

Dans la région de La Pocatière, la température de la première fin de semaine de juin ressemblait énormément à celle de la dernière de mai. C’est-à-dire que nous avons encore eu à affronter des vents forts du nord-est, des averses fréquentes et un mercure atteignant à peine les 10°C. Auparavant, vendredi le 31 mai, le thermomètre avait grimpé jusqu’à 28° avant que de puissants orages en fin d’après-midi ne fassent chuter la température de 9° en une heure! Tant mieux, parce que, pour nos sorties ornithologiques, nous préférons encore la fraîcheur à la canicule… Il nous restait à nous faufiler entre les averses et les bancs de brouillard samedi et dimanche.

De ce côté, nous nous sommes plutôt bien tirés d’affaire pour la journée de samedi. Malgré le brouillard qui flottait au-dessus de La Pocatière à 5 h 00 du matin, nous nous sommes rendus à Rivière-Ouelle en espérant y croiser les derniers migrateurs printaniers. Une fois sur place, le temps était presque clair et la marée haute en fin d’avant-midi nous a donné tout le temps nécessaire pour scruter le large à partir du quai. Les bancs de poissons étant toujours bien présents au début de juin, les goélands semblaient déjà tous repus à notre arrivée et ils étaient bien visibles tant au large que sur le rivage. Plus tard en avant-midi, les zones buissonneuses et les différents boisés le long du rivage ont grandement réussi à nous satisfaire.
Il faut tout de même rappeler que cette belle excursion s’est déroulée sous un temps frais et humide avec un bon vent du nord-est. Si les passereaux migrateurs ont été bien en évidence, ils étaient à la fois relativement silencieux et très mobiles. Les moucherolles du genre empidonax, par exemple, étaient présents un peu partout mais, sauf pour deux ou trois Moucherolles des aulnes, aucun n’a chanté. Il fallait donc avoir l’œil ouvert pour en rater le moins possible. De ce côté, nous avons bénéficié de l’aide de Thomas Biteau qui, cette fois, nous a accompagnés durant toute la sortie.

Tous les trois, nous avons exploré Rivière-Ouelle entre 5 h 15 à 13 h 20 samedi le 1er juin pour y dénicher un respectable 87 espèces, parmi lesquelles :
  • 35 Oies des neiges
  • 15 Bernaches du Canada
  • 3 Canards chipeaux
  • 4 Canards d’Amérique
  • 60 Canards noirs
  • 92 Canards colverts
  • 1 Fuligule milouinan
  • 25 Eiders à duvet
  • 34 Macreuses à front blanc
  • 7 Macreuses brunes
  • 16 Grands Harles
  • 564 Plongeons catmarins – En plus de quelques oiseaux qui erraient autant vers l’ouest que vers l’est, un groupe important de plus de 500 individus a migré rapidement vers l’ouest en quelques minutes vers 8 h 00!!!
  • 7 Plongeons huards
  • 27 Cormorans à aigrettes – Les cormorans sont étrangement rares ce printemps!           Je serais curieux de savoir à quel point les colonies des îles de Kamouraska et des îles Pèlerin sont actives cette année!?!
  • 7 Grands Hérons
  • 1 Pygargue à tête blanche – Un immature à sa 1ère année était posé sur les battures dans un secteur tranquille.
  • 2 Busards Saint-Martin
  • 1 Foulque d’Amérique – Nous n’étions pas les seuls à chercher à nous abriter du vent samedi matin. Une foulque a passé la matinée à fouiller dans les débris marins du côté ouest du quai, un présence surprenante en eau salée!
Foulque d’Amérique – Rivière-Ouelle – 1er juin 2013 © Claude Auchu
  • 1 Chevalier solitaire
  • 7 Chevaliers grivelés
  • 3 Tournepierres à collier
  • 25 Bécasseaux semipalmés
  • 11 Mouettes tridactyles – Une belle présence qui peut être autant reliée au vent du      nord-est qu’à l’abondance de poissons. Mais paraît-il que cette espèce en expansion niche maintenant dans les îles de Kamouraska, à seulement 15 kilomètres au nord-est du quai.
  • 2 Mouettes de Bonaparte
  • 300 Goélands à bec cerclé
  • 300 Goélands argentés
  • 2 Goélands arctiques – L’espèce s’attarde parfois jusqu’aux premiers jours de juin.
  • 1 Goéland brun – Un immature encore en plumage de 2ème hiver.
  • 20 Goélands marins
  • 1 Sterne caspienne – Avec un bec comme le sien, cette sterne passe difficilement inaperçue! Il y a tout de même moins d’une quinzaine de mentions connues pour la région.
Sterne caspienne – Rivière-Ouelle – 1er juin 2013 © Claude Auchu
  • 8 Labbes parasites – Plusieurs labbes étaient encore présents samedi matin, mais de façon beaucoup moins spectaculaire que la semaine dernière.
  • 10 Petits Pingouins
  • 1 Guillemot à miroir
  • 3 Colibris à gorge rubis
  • 2 Faucons émerillons
  • 1 Moucherolle à côtés olive – Parmi les nombreux moucherolles observés en bordure des boisés durant l’excursion, c’est lui qui a volé la vedette. Sa présence près du fleuve est maintenant très rare et, pour ma part, c’est la première fois que je l’observais à Rivière-Ouelle. Il nichait pourtant encore à La Pocatière il y a 20 ans à peine.
  • 4 Moucherolles à ventre jaune
  • 4 Moucherolles des aulnes
  • 12 Moucherolles tchébecs
  • 1 Tyran tritri
  • 1 Viréo de Philadelphie
  • 5 Viréos aux yeux rouges
  • 10 Hirondelles bicolores
  • 15 Hirondelles de rivage – Résultat de la température froide, la majorité des hirondelles étaient rassemblée dans une zone abritée de la rivière Ouelle. Les sites de nidification étaient pratiquement déserts.
  • 7 Hirondelles rustiques
  • 3 Grives fauves
  • 2 Grives à dos olive
  • 2 Moqueurs chats
  • 130 Jaseurs d’Amérique – Les jaseurs sont apparus dans la région au milieu de la semaine dernière et ils devraient être observés quotidiennement jusqu’en octobre!
  • 4 Parulines obscures
  • 3 Parulines à joues grises
  • 9 Parulines masquées
  • 7 Parulines flamboyantes
  • 1 Paruline à collier
  • 10 Parulines à tête cendrée
  • 2 Parulines à gorge orangée
  • 13 Parulines jaunes
  • 3 Parulines rayées
  • 10 Parulines à croupion jaune
  • 3 Parulines à gorge noire
  • 7 Parulines à calotte noire – Bien en évidence à Rivière-Ouelle samedi matin, cette paruline tardive n’atteint souvent son pic migratoire qu’au début de juin.
  • 27 Bruants chanteurs
  • 1 Goglu des prés
  • 37 Carouges à épaulettes
  • 55 Quiscales bronzés
  • 3 Roselins pourprés
  • 25 Tarins des pins
Pour dimanche, nous souhaitions faire une longue randonnée à vélo, question de nous dégourdir les jambes et de prêter l’oreille à tout ce qui se trouve entre les sites visités. Malheureusement, les conditions météorologiques adverses nous ont obligés à modifier nos plans. Nous avions choisi de faire la grâce matinée mais, en nous réveillant vers 5 h 30 et voyant l’asphalte presque sèche, la décision fut prise de nous rendre rapidement (c’est-à-dire en voiture) en forêt. Il est certain que nous allions manquer des espèces tout le long du trajet, mais c’est tout de même mieux que de rester couchés!
Sur place, en plus des espèces nicheuses présentes à leurs sites traditionnels, plusieurs passereaux encore en migration ont fait belle figure. Il était cependant difficile – voire impossible – de tous les identifier tellement le temps était sombre! Plusieurs semblaient être des viréos qui finissaient par s’envoler au-dessus des champs en direction nord-est. La veille, à Rivière-Ouelle, les oiseaux en migration par des conditions pratiquement semblables se dirigeaient plutôt vers le sud-ouest. Même à quelques kilomètres de distance, il y a souvent de telles différences entre un site en bordure du fleuve Saint-Laurent et un autre situé à l’intérieur des terres!

Voici une liste partielle des 79 espèces que nous avons croisées durant les 5 h 00 de terrain à La Pocatière dimanche le 2 juin :
  • 11 Oies des neiges
  • 3 Canards chipeaux
  • 10 Canards noirs
  • 30 Canards colverts
  • 1 Grand Harle – Sur les battures, un mâle s’est envolé d’un petit fossé boueux d’à peine 60 centimètres de largeur! Le fleuve n’est pourtant qu’à 300 mètres de là...
  • 2 Grands Hérons
  • 1 Bihoreau gris
  • 1 Busard Saint-Martin
  • 1 Pluvier semipalmé
  • 1 Pluvier kildir
  • 23 Tourterelles tristes
  • 7 Colibris à gorge rubis
  • 5 Pics maculés
  • 1 Pic chevelu
  • 2 Pics flamboyants
  • 1 Faucon émerillon
  • 1 Pioui de l’Est
  • 4 Moucherolles à ventre jaune
  • 4 Moucherolles des aulnes
  • 14 Moucherolles tchébecs – Bien en évidence ce printemps autant en ville qu’en bordure du fleuve et, bien entendu, sur leurs sites de nidification. Un oiseau était d’ailleurs occupé à construire un nid dans un Sapin baumier.
  • 1 Moucherolle phébi
  • 1 Viréo de Philadelphie
  • 16 Viréos aux yeux rouges
  • 3 Geais bleus
  • 35 Corneilles d’Amérique
  • 3 Grands Corbeaux
  • 9 Hirondelles bicolores
  • 2 Hirondelles à front blanc
  • 4 Hirondelles rustiques
  • 7 Mésanges à tête noire
  • 1 Sittelle à poitrine blanche – Exactement au même endroit où nous avions vu ce nicheur rare dans la région le 28 avril dernier.
  • 1 Grimpereau brun
  • 2 Merlebleus de l’Est
  • 13 Grives fauves
  • 1 Grive solitaire
  • 42 Merles d’Amérique
  • 11 Parulines couronnées
  • 4 Parulines noir et blanc
  • 10 Parulines obscures
  • 4 Parulines à joues grises
  • 1 Paruline triste
  • 11 Parulines masquées
  • 5 Parulines flamboyantes
  • 9 Parulines à tête cendrée
  • 1 Paruline à poitrine baie
  • 1 Paruline à gorge orangée
  • 2 Parulines jaunes
  • 3 Parulines à flancs marron
  • 3 Parulines rayées
  • 3 Parulines bleues
  • 1 Paruline à croupion jaune
  • 6 Parulines à gorge noire
  • 1 Paruline du Canada
  • 1 Paruline à calotte noire
  • 20 Bruants chanteurs
  • 5 Bruants des marais
  • 8 Bruants à gorge blanche
  • 1 Bruant à couronne blanche – Ce migrateur tardif était présent près du kiosque d’informations touristiques en bordure du fleuve, un endroit loin de toute forêt mais toujours prisé par l’espèce.
  • 2 Juncos ardoisés
  • 4 Cardinaux à poitrine rose
  • 5 Goglus des prés
  • 25 Carouges à épaulettes
  • 17 Quiscales bronzés
  • 2 Roselins pourprés
  • 8 Moineaux domestiques
Une journée de 87 espèces et une autre de 79, ce n’est pas si mal pour une fin de semaine où nous n’étions même pas certains de pouvoir sortir à l’extérieur!

lundi 23 mai 2011

Les grands vents du 21 mai

La fin de semaine de la Journée nationale des Patriotes se situe juste au début de la période la plus riche en diversité aviaire dans la moitié sud du Québec. À partir du 20 mai, il est en effet relativement facile d’atteindre la centaine d’espèces en une seule journée pour un observateur qui fréquente divers habitats. C’est en plein ce que nous nous étions fixés mais en prenant tout de même le temps de bien explorer chaque habitat. Notre but n’était donc pas d’avoir le plus d’espèces possible en une journée mais plutôt d’avoir l’idée la plus juste de tout ce qui fréquente la région durant cette période très riche.
La température tenant toujours un rôle très important sur le terrain, c’est donc en consultant les prévisions météorologiques que nous avons planifié notre fin de semaine. Tout a donc commencé vendredi le 20 mai en après-midi avec une petite tournée rapide à vélo dans les milieux champêtres, question de se dégourdir les jambes après une semaine de travail. Sur place, nous avons constaté que les Goglus des prés sont enfin arrivés, près de 10 jours en retard sur leur horaire normal. Mais c’est Christiane qui remporte le gros lot en entendant très nettement le long sifflement d’une Maubèche des champs! Malgré nos efforts, nous n’avons pas réussi ni à la voir, ni à la réentendre. Pour moi, ce sera la prochaine fois, peut-être… Il faut dire que la Maubèche des champs est une des nombreuses espèces des milieux agricoles dont les populations sont en chute libre depuis une quinzaine d’années. Il est donc de plus en plus difficile d’en trouver dans la région. J’aurais envie de dire que la maubèche disparaît au même rythme que les piquets de clôture; en effet, la transformation des pâturages en grands champs de monoculture céréalière a détruit son habitat et celui des sturnelles et goglus.
En passant, nous avons jeté un coup d’œil au nid de Grand Corbeau trouvé dans un pylône le 10 avril dernier. Un adulte y montait la garde et il était possible d’entendre les oisillons quémander de la nourriture. Il est presque surprenant que le nid ait résisté aux vents violents qui ont si souvent soufflés sur la région ce printemps!

Grand Corbeau au nid - La Pocatière - 20 mai 2011
Samedi le 21 mai, la température fraîche et les vents de 35 km/h du NNE n’étant en rien favorables à la recherche de passereaux, nous nous sommes donc dirigés vers Rivière-Ouelle afin de nous concentrer sur les oiseaux aquatiques. Même s’il y avait des bancs de brouillard à moins de 100 mètres d’altitude à La Pocatière, la visibilité était une fois de plus excellente à notre arrivée à Rivière-Ouelle. Des vagues passaient cependant par dessus le quai et nous avons donc dû nous abriter sur le rivage afin de rester au sec. Les conditions de vents n’aidaient en rien les oiseaux présents à se déplacer facilement. À vrai dire, je n’ai jamais vu autant d’oiseaux voler à reculons!!! La majorité des oiseaux volaient vers le nord-est, face au vent, mais nous devions souvent les suivre vers le sud-ouest tellement le vent les déviait de leur trajectoire! Vraiment étrange comme situation!
Mais, autant de telles conditions doivent être éprouvantes pour les oiseaux, autant elles sont intéressantes pour les birders qui réussissent à en profiter. Les oiseaux n’ayant pas totalement le contrôle de leur vol, il est alors possible de voir des espèces dans des situations et des endroits inattendus. Les quantités d’oiseaux vus sont moins élevées que ce que l’on voit habituellement à cette date, on peut croire que certains étaient abrités quelque part, tout comme nous. Durant les 6 h 40 passées à Rivière-Ouelle, nous avons vu, entre autres, :
  • 140 Oies des neiges
  • 2 Bernaches cravants
  • 56 Canards noirs
  • 19 Canards colverts
  • 71 Eiders à duvet
  • 13 Macreuses à front blanc
  • 28 Macreuses brunes
  • 75 Macreuses à bec jaune
  • 2 Hareldes kakawi
  • 11 Garrots à œil d’or
  • 35 Grands Harles
  • 23 Harles huppés
  • 363 Plongeons catmarins – Contrairement à ce que l’on observe lors des grands déplacements, la majorité des catmarins se dirigeaient vers le nord-est. Cette situation laisse croire que les vents forts du nord-est ne sont pas favorables à un départ massif vers leurs sites de nidification de l’arctique. Les oiseaux vus samedi semblaient plutôt corriger un déplacement non-prévu ! Mais je crois qu’ils se sont repris dimanche le 22 mai… à suivre !
  • 2 Plongeons huards
  • 1 Grèbe à bec bigarré – Non, cet oiseau n’était pas sur le fleuve…
  • 50 Fous de Bassan – Durant les 3 heures passées au quai, nous avons vu 39 fous se diriger vers le nord-est et 26 vers le sud-ouest ; nous nous sommes entendus pour considérer qu’une cinquantaine d’oiseaux ont été vus. À noter que les fous semblaient très bien composer avec le vent !
  • 100 Cormorans à aigrettes
  • 3 Pluviers argentés
  • 24 Pluviers semipalmés
  • 1 Grand Chevalier
  • 1 Bécasseau variable
  • 7 Goélands arctiques
  • 15 Mouettes tridactyles – Ce sont des « victimes » traditionnellement déplacées par des vents forts du nord-est. Même si l’espèce niche maintenant aux îles Pèlerin, à 35 kilomètres au nord-est du quai de Rivière-Ouelle, le statut de la Mouette tridactyle n’a pas vraiment changé dans la région depuis 25 ans.
  • 1 Sterne caspienne – Un bel adulte en plumage nuptial est couché sur un îlot de la rivière Ouelle ! Il ne s’agit que de ma 9e mention de cette énorme sterne dans la région et la 2e au printemps. Les sept autres mentions sont comprises entre le 16 juin et le 28 juillet.
Sterne caspienne - Rivière-Ouelle - 21 mai 2011

  • 1 Sterne pierregarin
  • 82 sternes sp. – De nombreuses sternes ont été vues au large du quai, à des distances malheureusement trop grandes pour être identifiées avec assurance. À la toute fin de mai ou au début de juin, les Sternes arctiques sont probablement régulières au large de Rivière-Ouelle, peut-être même plus encore que les pierregarins (à preuve, les 2200 oiseaux que j’y ai vus le 28 mai 1997 lors d’une journée particulièrement limpide). Encore une fois, ce sont les conditions de visibilité qui décident de tout !
  • 4 Labbes parasites – Comme les Fous de Bassan, ce sont visiblement des oiseaux équipés pour affronter les vents les plus violents !
  • 10 Petits Pingouins
  • 1 Martinet ramoneur – Repéré devant le quai, c’est un des oiseaux qui volait à reculons…
  • 2 Colibris à gorge rubis
  • 10 espèces de parulines
Les journées de la fin de mai sont tellement chargées en oiseaux et en émotion que nos observations du 22 et du 23 mai suivront dans des messages distincts.