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mercredi 24 mai 2017

Bécasseaux, labbes, catmarins et parulines

Je ne suis pas monarchiste – loin de là! – mais je dois avouer que la reine Victoria a eu une très bonne idée en naissant à la fin de mai (le 24 mai 1819 pour être précis) plutôt qu’à la fin de janvier! Nous bénéficions grâce à elle d’une belle fin de semaine de trois jours en plein cœur de la période la plus active de migration pour les passereaux insectivores. Et n’oublions pas de féliciter les Québécois qui ont transformé ce jour férié en Journée nationale des patriotes!

Cette année, cette longue fin de semaine ornithologique s’est déroulée pour nous selon le mode utilisé depuis quelques années : deux matinées bien remplies à Rivière-Ouelle et une autre à La Pocatière. En plus du passage marqué des passereaux, la fin de mai est également la période idéale pour assister à la migration discrète des labbes au large de nos côtes et de celle très imprévisible des pluviers et bécasseaux.
Sans avoir été parfaite, la température de ces trois journées a été très belle, sans période extrême de pluie, de vent ou de brouillard. Je dois tout de même mentionner que la visibilité au large du quai de Rivière-Ouelle n’a pas été à la hauteur de nos attentes samedi et lundi, mais peut-être sommes-nous simplement trop exigeants…?
Lundi était la troisième journée suivant le passage du front chaud de jeudi et vendredi dernier et les petits migrateurs qui suivaient ce front avaient eu amplement le temps de se disperser. Des parulines et moucherolles cherchant leur nourriture au sol vendredi dernier, il n’en restait qu’une poignée samedi et des miettes lundi. Dans le résumé qui suit, vous remarquerez donc que la récolte des passereaux a été très différente au cours de ces deux journées. Au Québec, bien peu d’observateurs peuvent se vanter d’assister à la migration printanière des labbes. Les raisons pour lesquelles cette espèce pélagique est si facile à observer dans la région de La Pocatière ne sont pas encore bien claires. Il y a un an, j’avais tout de même exprimé dans ce blog ma théorie sur le sujet. De leur côté, les oiseaux de rivage sont souvent imprévisibles durant leur migration printanière. Certaines années, les bécasseaux sont très faciles à trouver dans la région alors que d’autres, ils passent littéralement inaperçus. Les quelques espèces rencontrées samedi et lundi ont donc été très appréciées.

Sur le territoire de Rivière-Ouelle, voici ce que les matinées de samedi le 20 mai (97 espèces observées entre 4 h 40 et 14 h 50) et de lundi le 22 mai (74 espèces entre 4 h 40 et 12 h 45) avaient à nous offrir :
  • 800 / 220 Oies des neiges
  • 14 / 4 Bernaches cravants
  • 2 / 6 Canards chipeaux
  • 22 / 21 Canards noirs – Puisque les canes sont présentement occupées à couver, ce sont surtout les mâles qui sont visibles.
  • 3 / 15 Canards colverts
  • 0 / 2 Sarcelles d’hiver
  • 0 / 2 Fuligules milouinans
  • 4 / 0 Petits Fuligules
  • 21 / 50 Eiders à duvet
  • 42 / 6 Macreuses brunes
  • 1700 / 1000 Macreuses à bec jaune
  • 3 / 0 Hareldes kakawis
  • 1 / 0 Petit Garrot – Samedi, une femelle s’attardait encore dans la région.
  • 14 / 7 Grands Harles
  • 1 / 6 Harles huppés
  • 3 / 17 Tourterelles tristes
  • 1 / 1 Colibri à gorge rubis
  • 1 / 1 Marouette de Caroline
  • 1 / 19 Pluviers argentés
  • 20 / 66 Pluviers semipalmés – Ce pluvier est souvent abondant dans la région au printemps.
  • 2 / 4 Pluviers kildirs
  • 0 / 16 Bécasseaux variables – Les seize oiseaux vus lundi se nourrissaient sur les battures boueuses au moment de la marée basse. Au printemps, les migrateurs sont plus souvent trouvés dans les parties herbeuses des battures.
  • 5 / 13 Bécasseaux minuscules – C’est toujours le bécasseau le plus abondant au printemps, étant présent autant sur les rivages du fleuve que dans les champs humides ou même les simples fossés.
  • 4 / 0 Bécasseaux à croupion blanc – Ce n’est que le quatrième printemps où nous observons ce bécasseau dans la région depuis une douzaine d’années.

Bécasseau à croupîon blanc (White-rumped Sandpiper – Calidris fuscicollis)
Rivière-Ouelle – 20 mai 2017 © Claude Auchu
  • 53 / 3 Bécassins roux – Les 53 oiseaux vus samedi constituent une quantité intéressante, ces oiseaux étant habituellement observés en très petit groupe, comme ce fut le cas lundi. C’est souvent lorsque la pluie vient interrompre leur migration qu’ils sont vus en plus grand nombre.

Bécassin roux (Short-billed Dowitcher – Limnodromus griseus)
Rivière-Ouelle – 20 mai 2017 © Claude Auchu
  • 3 / 9 Chevaliers grivelés
  • 2 / 1 Chevaliers solitaires
  • 9 / 2 Grands Chevaliers
  • 2 / 0 Petits Chevaliers
  • 37 / 7 Labbes parasites – J’ai nettement l’impression que le nombre de labbes passant au large de Rivière-Ouelle au printemps est à la hausse. Sinon, pourquoi était-ce pour moi si difficile de voir un seul oiseau à deux ou trois reprises vers 1990 alors que maintenant nous les voyons par dizaines? L’expérience et l’amélioration des instruments optiques y sont sûrement pour quelque chose (après tout, nous allons parfois chercher les oiseaux au milieu du fleuve, soit à plus de sept kilomètres au large…), mais je ne crois pas que ce soit les seules raisons.
  • 11 / 5 Guillemots marmettes – Les marmettes aussi sont à la hausse et ça, c’est prouvé!
  • 1 / 85 Petits Pingouins – Plusieurs gros alcidés n’ont pu être identifiés samedi et lundi, dont probablement une majorité de Petit Pingouin.
  • 1 / 1 Guillemot à miroir
  • 500 / 300 Mouettes de Bonaparte – Autant de mouettes dans la région au printemps est sans doute inédit!
  • 250 / 200 Goélands à bec cerclé
  • 1500 / 800 Goélands argentés
  • 6 / 5 Goélands arctiques
  • 12 / 9 Goélands bruns – Encore trois adultes et neuf immatures vus samedi et quatre adultes et cinq immatures lundi.
  • 30 / 25 Goélands marins
  • 7 / 0 Sternes pierregarins
  • 2304 / 8781 Plongeons catmarins – Il faut rendre hommage à Christiane, ma compagne, pour son infinie patience à compter un à un les nombreux catmarins qui circulent au large du quai. Samedi, les conditions de visibilité au large étaient loin d’être idéales, mais elle a tout de même réussi à faire grimper le total à plus de 2000 individus! Lundi, par des conditions d’observation nettement meilleures, les plongeons se déplaçaient toujours vers l’amont et en quantité encore plus grande! Ce n’est qu’au retour à la maison que nous avons additionné les quantités que Christiane avait inscrites dans son calepin : 8781 Plongeons catmarins avaient défilé devant nous ce matin-là! Sauf erreur, il s’agit de notre troisième meilleur total après les 11020 individus du 29 mai 2011 et les 9660 du 4 mai 2013! Et, même si tous ces oiseaux se dirigeaient vers l’amont, pratiquement aucun catmarin n’est observé à l’ouest de Rivière-Ouelle au printemps! Mais où vont-ils donc???
  • 2 / 0 Plongeon huard – Aucun huard n’a été vu lundi, malgré l’abondance de catmarins!!!
  • 6 / 12 Grands Hérons
  • 1 / 1 Grande Aigrette – L’aigrette trouvée il y a deux semaines a été vue à deux endroits distants de 3,3 kilomètres samedi et lundi.
  • 3 /0 Busards Saint-Martin
  • 1 / 0 Faucon pèlerin
  • 1 / 0 Tyran tritri
  • 1 / 7 Alouettes hausse-col
  • 6 / 12 Hirondelles bicolores
  • 4 / 12 Hirondelles rustiques
  • 4 / 0 Sittelles à poitrine rousse
  • 1 / 0 Sittelle à poitrine blanche
  • 10 / 2 Roitelets à couronne rubis
  • 3 / 4 Grives fauves
  • 1 / 0 Moqueur chat
  • 2 / 0 Pipits d’Amérique
  • 1 / 0 Paruline des ruisseaux
  • 1 / 0 Paruline obscure
  • 5 / 1 Parulines à joues grises
  • 6 / 7 Parulines masquées
  • 3 / 0 Parulines tigrées
  • 1 / 0 Paruline à collier
  • 3 / 0 Parulines à tête cendrée

Paruline à tête cendrée (Magnolia Warbler – Setophaga magnolia)
Rivière-Ouelle – 20 mai 2017 © Claude Auchu
  • 2 / 10 Parulines jaunes – À noter l’arrivée marquée des nicheurs entre samedi et lundi!
  • 8 / 10 Parulines à croupion jaune
  • 16 / 21 Bruants chanteurs
  • 1 / 0 Bruant de Lincoln
  • 8 / 10 Bruants à gorge blanche
  • 50 / 12 Bruants à couronne blanche – Comme bien d’autres oiseaux nordiques, le Bruant à couronne blanche a profité du beau temps de la fin de semaine pour continuer sa route vers le nord.
  • 2 / 3 Goglus des prés
  • 1 / 0 Vacher à tête brune

Vacher à tête brune (Brown-headed Cowbird – Molothrus ater)
Rivière-Ouelle – 20 mai 2017 © Claude Auchu
  • 2 / 2 Orioles de Baltimore

L’excursion de samedi aura duré plus de 10 heures et s’est terminée avec 97 espèces! C’est ça le beau temps en mai!
Tôt dimanche matin, au moment de notre départ, les toits des maisons étaient blanchis par le gel de la nuit précédente. C’est donc habillés très chaudement que nous avons enfourché nos vélos et pris la route vers les forêts et les champs de La Pocatière. Les oiseaux ont été présents en bon nombre durant toute la randonnée avec, comme il est normal à la fin de mai, quelques surprises.

Dimanche le 21 mai, 87 espèces ont été trouvées sur notre trajet à travers La Pocatière entre 5 h 05 et 12 h 15. En voici un aperçu :
  • 126 Canards noirs
  • 14 Canards colverts
  • 2 Canards souchets
  • 5 Gélinottes huppées
  • 2 Colibris à gorge rubis

Colibri à gorge rubis (Ruby-throated Hummingbird – Archilocus colibris)
La Pocatière – 21 mai 2017 © Claude Auchu
  • 15 Bécasseaux minuscules
  • 2 Bécassines de Wilson
  • 6 Chevaliers solitaires
  • 1 Butor d’Amérique
  • 3 Busards Saint-Martin
  • 1 Petite Buse

Petite Buse (Broad-winged Hawk – Buteo platypterus)
La Pocatière – 21 mai 2017 © Claude Auchu
  • 4 Pics maculés
  • 3 Pics mineurs
  • 2 Pics chevelus
  • 3 Pics flamboyants
  • 2 Grands Pics
  • 1 Crécerelle d’Amérique – Les crécerelles sont nettement moins communes qu’en avril! Il est évident que c’est bien le mauvais temps qui les avaient forcées à faire halte en grand nombre dans la région.
  • 1 Faucon émerillon
  • 1 Moucherolle à ventre jaune – Il s’agit d’une date presque hâtive pour ce petit moucherolle des conifères qui atteint rarement la région avant le 25 mai. L’oiseau était présent dans le seul site de nidification connu de l’espèce à La Pocatière.
  • 10 Moucherolles tchébecs
  • 3 Moucherolles phébis
  • 3 Viréos à tête bleue
  • 1 Viréo aux yeux rouges
  • 2 Hirondelles à front blanc
  • 1 Merlebleu de l’Est
  • 8 Grives fauves
  • 4 Grives solitaires
  • 1 Grive des bois – Cette grive des grandes érablières étaient également présente dans son site de prédilection à La Pocatière. Paradoxalement, cet endroit se trouve tout près de l’habitat pourtant totalement différent du Moucherolle à ventre jaune!
  • 1 Moqueur chat
  • 9 Roselins pourprés
  • 8 Tarins des pins
  • 53 Chardonnerets jaunes

Chardonneret jaune (American Goldfinch – Spinus tristis)
La Pocatière – 21 mai 2017 © Claude Auchu
  • 1 Gros-bec errant
  • 15 Parulines couronnées
  • 3 Parulines des ruisseaux
  • 3 Parulines noir et blanc
  • 1 Paruline obscure
  • 3 Parulines à joues grises
  • 9 Parulines masquées
  • 13 Parulines flamboyantes
  • 3 Parulines à collier
  • 5 Parulines à tête cendrée
  • 3 Parulines à gorge orangée
  • 4 Parulines jaunes
  • 4 Parulines à flancs marron
  • 5 Parulines bleues
  • 4 Parulines des pins – Avec ce beau ciel bleu, il aurait été difficile pour nous de ne pas tenter de retrouver et de photographier les Parulines des pins vues la semaine précédente. Nous avions à peine mis le pied dans la pinède que nous avons entendu un mâle chanter! Quelques secondes plus tard, c’est une femelle qui est descendue de la cime d’un pin pour venir se poser au sol tout près de nous! Nous l’avons vu tirer sur des brindilles, ce qui laisse croire qu’elle cherchait des matériaux pour son nid!!! Ces deux oiseaux se trouvaient à 300-400 mètres des sites où nous les avions vues la semaine dernière, ce qui laisse fortement croire qu’il s’agit en fait d’un autre couple. Après quelques minutes à suivre le mâle et la femelle, nous avons effectué un circuit à travers la section mature de la pinède où nous avons entendu très nettement deux autres mâles chanteurs! Avec les populations de la majorité des parulines en baisse marquée, il est très agréable pour nous de voir enfin une nouvelle espèce s’installer dans notre région!

Paruline des pins (Pine Warbler – Setophaga pinus)
La Pocatière – 21 mai 2017 © Claude Auchu
  • 30 Parulines à croupion jaune
  • 5 Parulines à gorge noire
  • 28 Bruants chanteurs
  • 3 Bruants des marais
  • 19 Bruants à gorge blanche
  • 24 Bruants à couronne blanche
  • 5 Cardinaux à poitrine rose
  • 15 Goglus des prés


Ce fut une fin de semaine comme nous les aimons avec une belle variété de migrateurs, des nicheurs parfois surprenants et, bien sûr, les éternelles questions que tous ces oiseaux amènent. Le printemps 2017 aura été très court, mais pas sans surprise!

mardi 3 juillet 2012

Saint-Onésime... dans le sens de la longueur

Depuis plus d’une semaine maintenant, les conditions météorologiques sont très instables. Ainsi, des averses ou des orages forts ont laissé tomber de bonnes quantités d’eau sur la région ces derniers jours.
Les sorties prévues pour la longue fin de semaine du 30 juin au 2 juillet se sont donc faites en jettant de réguliers coups d’œil vers le ciel, au cas où… Encore une fois, nous étions prêts à modifier nos plans à la dernière minute, selon ce que les nuages allaient laisser tomber.

C’est samedi matin que les risques de précipitation étaient les plus élevés de la fin de semaine. Nous avons dû retarder notre départ puisqu’à l’heure où nous quittons habituellement, soit quelques minutes avant le lever du soleil, il fait souvent encore trop sombre pour bien juger ce qui nous attend. Finalement, notre choix s’est porté sur une courte promenade à vélo, en passant par les battures du Saint-Laurent et les différentes routes champêtres de La Pocatière, en attendant que les orages prévus ne débutent. Un bon vent du sud s’est levé pratiquement en même temps que nous, ce qui a rapidement fait taire les passereaux. Malgré cela, nous avons croisé une espèce imprévue à un endroit tout aussi imprévu, ce qui a bien payé pour l’effort fourni!

Samedi le 30 juin, les 2 h 30 de promenade à La Pocatière nous ont permis de voir, entre autres :
  • 1 Crécerelle d’Amérique
  • 5 Pluviers kildirs
  • 1 Grand Chevalier – Il s’agit probablement d’un non-nicheur plutôt que d’un migrateur hâtif. Notons tout de même que les premiers Grands Chevaliers de la migration automnale devraient faire leur apparition dans trois semaines!
  • 200 Goélands à bec cerclé – À chaque année, c’est durant la dernière semaine de juin que les goélands font leur apparition dans la ville de La Pocatière. C’est toujours à ce moment de l’année que les oiseaux commencent à quitter les colonies et que les criquets, une nourriture bien accessible pour eux, deviennent plus visibles dans les champs. Depuis quelques jours, les deux ou trois goélands que nous voyons au-dessus de la ville depuis un mois se sont transformés en groupes de plus de 100 oiseaux. Avec leur mue  qui prend de l’ampleur avec l’approche de l’automne, les stationnements des centres commerciaux se rempliront bientôt de plumes blanches!
  • 3 Pics mineurs
  • 2 Viréos mélodieux
  • 1 Moqueur polyglotte – C’est la surprise de la matinée : un oiseau est vu en vol et posé quelques secondes sur un fil dans les champs situés près du fleuve! Cette espèce irrégulière n’a pas niché à La Pocatière depuis quelques années déjà.
  • 2 Bruants de Nelson
  • 2 Goglus des prés – Nous avons trouvé une consolation aux journées pluvieuses en été : on peut espérer que la coupe du foin dans les champs soit assez retardée pour permettre aux goglus de terminer leurs nichées!
Pour la journée de dimanche, la plus belle journée de la fin de semaine selon les météorologues, j’avais prévu effectuer à vélo un circuit reliant La Pocatière et les villages de Saint-Onésime et de Sainte-Louise. L’avantage de ce trajet est qu’il est possible de l’allonger à volonté vers l’ouest une fois rendu à Sainte-Louise, tellement les routes de campagne y sont abondantes et très riches au point de vue ornithologique. Bien entendu, puisque l’énergie dépensée pour se déplacer provient uniquement de nos muscles, il est important de se rappeler qu’il y a toujours un retour vers la maison à effectuer… sinon Dieu seul sait jusqu’où l’on se renderait parfois! Cette fois, la promenade s’est étirée sur 43 kilomètres, un bon compromis…
Pour moi, les parties les plus intéressantes de cette promenade sont bien entendu situées dans les deux petits villages de Saint-Onésime et de Sainte-Louise. Les érablières, les terres agricoles de qualités très variables et les villages même avec leurs petites maisons d’une autre époque offrent toujours une belle diversité d’espèces.

Dimanche le 1er juillet, Christiane n’étant pas disponible, j’avais tout ça pour moi seul! Entre 5 h 35 et 12 h 00, j’ai noté 67 espèces dans ces deux municipalités. Voici un résumé de mes observations, tiré des deux feuillets d’observations quotidiennes complétés :

  • 2 Fuligules à collier – Les canards de lac et d’étang sont assez rares dans mon secteur durant l’été pour les mentionner!
  • 2 Faucons émerillons – Un à Saint-Onésime et un à Sainte-Louise, les deux repérés grâce aux Hirondelles bicolores.
  • 3 Bécassines de Wilson
  • 14 Tourterelles tristes
  • 1 Coulicou à bec noir – Un représentant de cette espèce aux effectifs très variables d’un été à l’autre a été observé pratiquement au même endroit qu’il y a deux ans. Les coulicous sont souvent plus volubiles durant la nuit, à un moment où je suis traditionnellement très peu actif ornithologiquement… Peut-être sont-ils donc plus communs dans la région que je le pense!
  • 3 Colibris à gorge rubis
Un Colibri à gorge rubis monte la garde! – Sainte-Louise – 1er juillet 2012 © Claude Auchu

  • 8 Pics maculés
  • 2 Pics mineurs
  • 7 Pics flamboyants
  • 11 Moucherolles tchébecs
  • 10 Tyrans tritris
  • 4 Viréos à tête bleue
  • 2 Viréos mélodieux – Ces deux oiseaux ont été notés à Saint-Louise. Dans ma région, les grands saules en bordure des rivières sont l’habitat préféré de ce viréo (pour ne pas dire le seul qu’il fréquente). Je crois que je n’en ai jamais vu à Saint-Onésime où cet habitat est, pour ainsi dire, absent.
  • 27 Viréos aux yeux rouges
  • 24 Hirondelles bicolores
  • 9 Hirondelles à front blanc
  • 13 Hirondelles rustiques
  • 7 Roitelets à couronne rubis
  • 6 Merlebleus de l’Est
  • 29 Grives fauves
  • 4 Grives à dos olive
  • 9 Grives solitaires
  • 61 Merles d’Amérique
  • 32 Jaseurs d’Amérique
  • 12 Parulines couronnées
  • 2 Parulines noir et blanc
  • 45 Parulines masquées
  • 7 Parulines flamboyantes
  • 2 Parulines à collier
  • 11 Parulines à tête cendrée
  • 3 Parulines à gorge orangée
  • 11 Parulines jaunes
Paruline jaune – Saint-Onésime – 1er juillet 2012 © Claude Auchu

  • 8 Parulines à flancs marron
  • 2 Parulines bleues
  • 1 Paruline à croupion jaune
  • 8 Parulines à gorge noire
  • 22 Bruants des prés
  • 60 Bruants chanteurs
  • 23 Bruants à gorge blanche
  • 2 Cardinaux à poitrine rose
  • 4 Roselins pourprés
  • 80 Chardonnerets jaunes
Une limace avec des pattes??? Non, il s'agit d'un Triton vert juvénile (appelé "Elfe rouge").
– Sainte-Louise – 1er juillet 2012 © Claude Auchu
Vous avez sûrement remarqué que ce sont surtout des espèces de forêt de feuillus et de terrain ouvert qui ont été observées, ces habitats étant typiques des premières routes habitées, parallèles au fleuve. Si, au contraire, on s’enfonce directement vers l’intérieur des terres, on rejoint vite des habitats plus conifériens. C’est ce que nous avons visité lundi matin… Les résultats, très différents de ceux de dimanche, suivront dans un autre message d’ici quelques jours.

À partir du milieu de l’été, des oiseaux à l’allure étrange apparaissent. Dimanche matin, à Saint-Onésime, j’ai photographié celui-là. Pouvez-vous l’identifier? Vous trouverez la réponse dans mon prochain message, d’ici la fin de la semaine…
Qui suis-je??? – Saint-Onésime – 1er juillet 2012 © Claude Auchu