lundi 17 octobre 2011

Ratés!

La fin de semaine du 15-16 octobre a ressemblé à la précédente avec des températures douces et, encore, de bons vents du sud-ouest (40-50 km/h!). Heureusement, nous avons encore pu allonger la fin de semaine d’une journée, augmentant ainsi nos chances de trouver une journée potable…

…et ce fut vendredi le 14 octobre. Avec un vent parfois modéré du nord-est, nous nous sommes rendus à Rivière-Ouelle pour profiter de la journée la moins pire de la fin de semaine. Les nuages étaient plutôt bas et les côtes de Charlevoix se laissaient à peine deviner à l’horizon. Peu d’oiseaux étaient en déplacement, mais il était tout de même facile d’identifier même les oiseaux le plus éloignés.

Cette petite sortie de 5 h 40 nous aura tout de même permis de voir:
  • 450 Oies des neiges
  • 80 Canards noirs
  • 25 Canards colverts
  • 24 Sarcelles d’hiver
  • 1 Fuligule à collier
  • 3 Fuligules milouinans
  • 25 Eiders à duvet
  • 12 Macreuses brunes
  • 7 Hareldes kakawis
  • 1 Garrot à œil d’or
  • 37 Harles huppés
  • 4 Plongeons catmarins
  • 2 Plongeons huards
  • 1 Océanite cul-blanc – Christiane a eu la chance de trouver cet oiseau qui rasait les vagues loin au large du quai. Malgré les indications de Christiane qui l’a suivi durant près de cinq minutes, je n’ai jamais réussi à mettre l’œil sur ce satané océanite! Les vagues étaient profondes et l’oiseau disparaissait souvent durant de longues secondes, probablement pour se nourrir, avant de réapparaître. Il tournait parfois le dos au vent et filait alors rapidement vers l’ouest.
  • 810 Cormorans à aigrettes – Une excellente quantité pour la date!
  • 12 Grands Hérons
  • 1 Busard Saint-Martin
  • 1 Faucon pèlerin
  • 7 Pluviers argentés
  • 5 Pluviers semipalmés
  • 1 Grand Chevalier
  • 5 Barges hudsoniennes – Cinq oiseaux se nourrissaient sur les battures à marée basse. À l’automne, comme un très grand nombre de limicoles, les Barges hudsoniennes se gavent de nourriture dans certains sites (comme les basses terres de la baie d’Hudson) avant de migrer sans escale jusqu’en Amérique du Sud! Quelques oiseaux font tout de même régulièrement une halte dans l’est du Québec. Ces derniers jours, cependant, il est intéressant de noter que plusieurs petits groupes de barges ont été vus à des endroits aussi variés qu’inusités comme Val-d’Or, Gatineau, les Laurentides, Laval, le lac Saint-Pierre et le lac Saint-Jean! Ces oiseaux ont probablement rencontré en chemin des conditions de migration adverses, les obligeant à arrêter à des endroits qu’ils auraient normalement survoler sans que personne ne les voit!
Barges hudsoniennes – Rivière-Ouelle – 14 octobre 2011 © Claude Auchu 
  • 1 Mouette de Bonaparte
  • 3000 Goélands à bec cerclé – Deux milles individus se nourrissaient dans un seul champ fraîchement labouré.
  • 2 Guillemots marmettes – Encore rarement identifiés dans la région en automne.
  • 1 Petit Pingouin
  • 95 Corneilles d’Amérique
  • 5 Mésanges à tête noire
  • 5 Sittelles à poitrine rousse
  • 2 Roitelets à couronne dorée
  • 11 Pipits d’Amérique
  • 1 Paruline masquée – La seule paruline de la journée…
  • 1 Bruant hudsonien
  • 27 Juncos ardoisés
  • 300 Carouges à épaulettes
  • 7 Vachers à tête brune – Ces oiseaux accompagnaient les moineaux et des étourneaux près d’une ferme. Ce sont nos premiers vachers depuis deux mois! Où se cachent-ils donc en automne?
  • 1 Roselin pourpré
  • 40 Tarins des pins
  • 27 Moineaux domestiques
Les journées de samedi et dimanche, comme il y a une semaine, ont causé leur lot de frustrations avec des averses dispersées et des vents à écorner les alouettes soufflant du sud-ouest. Nous avons malgré tout fait de courtes excursions, juste au cas où…

Justement, dimanche le 16 octobre en avant-midi, nous avons croisé à trois reprises un Coulicou à bec jaune! Après l’avoir entrevu s’envoler à deux reprises, nous nous sommes approchés de l’endroit où quelques mésanges criaient nerveusement. Christiane a alors réussi à voir l’oiseau assez bien pour confirmer nos doutes. Mais, moi qui marchais derrière elle dans l’étroit sentier, je n’ai pas pu mettre l’œil sur le coulicou. Je ne l’ai pas identifié positivement, donc il ne pourra pas apparaître sur ma liste…

Coulicou à bec jaune (croquis) – Cape May NJ – 28 mai 1994  © Christiane Girard
J’ai ainsi raté les deux oiseaux les plus intéressants de la fin de semaine! Frustré? Peut-être un peu, surtout que j’étais sur place. Mais, au moins, je sais que ces oiseaux étaient bel et bien présents dans ma région durant la fin de semaine et que des feuillets d’observations quotidiennes ont été remplis. Je trouve moins dommage de manquer un oiseau rare qui sera rapporté par d’autres que de lire des mentions intéressantes à gauche et à droite en sachant qu’elles se perdront dans les limbes parce que les observateurs ne les rapportent pas sur feuillet!
Pour moi, ce sera simplement meilleure chance la prochaine fois…!