Samedi matin, nous avons décidé de reprendre l’excursion initalement prévue pour dimanche dernier, mais que des rafales de vent de plus de 90 km/h avaient forcé l’annulation. Nous nous sommes donc dirigés vers les forêts de conifères de Saint-Onésime, en espérant que des oiseaux aient eu la même idée. Sur place, les conditions étaient vraiment idéales, avec une température douce et des vents pratiquement nuls. Les sons portaient très loin et les tambourinages des pics étaient facilement perceptibles même à bonne distance. Malgré ces conditions rêvées, bien peu d’oiseaux se sont manifestés, mais la présence de quatre espèces de fringillidés durant l’excursion nous a presque surpris! Quatre espèces de fringillidés en forêt est très bien pour un hiver aussi pauvre que celui que nous traversons, même s’ils n’étaient que sept individus…! (À noter que, lundi le 3 février, nous avons vu notre premier Tarin des pins depuis le 28 août!!! Une autre espèce de fringillidé de plus!)
À Saint-Onésime, samedi le 1er février, voici les oiseaux que nous avons trouvés entre 7 h 35 et 11 h 15 :
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1 Pic mineur
- 4 Pics chevelus
- 1 Mésangeai du Canada
- 11 Geais bleus
- 3 Grands Corbeaux
- 26 Mésanges à tête noire
- 2 Mésanges à tête brune
- 5 Sittelles à poitrine rousse
- 3 Étourneaux sansonnets – Bien sûr, ils ont été vus en traversant le village et non en forêt…
- 1 Junco ardoisé
- 4 Durbecs des sapins
Durbec des sapins – Saint-Onésime – 1er février 2014 © Claude Auchu |
- 1 Roselin pourpré – Un mâle se nourrissait de gravier sur une route en compagnie d’un durbec. C’est le premier que nous voyons dans la région depuis le 20 octobre dernier!
- 1 Sizerin flammé – Le premier de l’hiver nous a survolé sans s’arrêter!
- 1 Chardonneret jaune
On se rappelle tous que l’hiver dernier avait été si pauvre en graines de conifères que les fringillidés avaient presque complètement déserté le Québec durant l’automne. Nous nous serions donc attendus à ce que les Becs-croisés bifasciés, les Roselins pourprés et les Tarins des pins soient de retour en force cet hiver. Mais non! Ces espèces sont pratiquement aussi rares que l’hiver dernier et seuls les Chardonnerets jaunes sont présents en nombre respectable. Il arrive très rarement que ces oiseaux soient absents de la région durant deux hivers consécutifs. Il sera intéressant de voir comment les choses se rétabliront au cours des prochains hivers…
Qu’importe, dimanche matin, après une petite chute de neige toute légère, nous avons pris la route pour Rivière-Ouelle, un endroit que nous n’avons pas visité de façon adéquate depuis trois semaines. Sur place, nous nous serions vraiment crus à la fin de mars, avec le fleuve presque totalement libre de glace et le rivage en grande partie dégagé, résultat des vents forts du sud-ouest de la semaine précédente. Mais les oiseaux savaient très bien que nous ne sommes qu’en février et ils sont demeurés très discrets. Même le Goéland arctique, une espèce habituellement bien présente en hiver, n’a pas daigné se montrer.
Notre excursion du dimanche le 2 février à Rivière-Ouelle nous aura offert les oiseaux suivants :
- 8 Perdrix grises – Il est toujours aussi agréable de les croiser!
- 1 Gélinotte huppée – Elle était perchée dans un pommier situé plus près de grands champs que d’une vraie forêt!
- 11 Pigeons bisets
- 21 Tourterelles tristes
- 3 Geais bleus
- 9 Corneilles d’Amérique – Plusieurs corneilles étaient très volubiles, mais elles n’avaient pas encore tout à fait leur intonation typique du printemps.
- 6 Mésanges à tête noire
- 100 Étourneaux sansonnets
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32 Tourterelles tristes
- 3 Pics chevelus
- 12 Geais bleus
- 2 Corneilles d’Amérique
- 9 Mésanges à tête noire
- 35 Étourneaux sansonnets
- 1 Junco ardoisé
- 1 Cardinal rouge – Un mâle a été trouvé près d’une mangeoire. Le cardinal n’est pas aussi en évidence cet hiver qu’il l’était l’an dernier. À ma connaissance, l’espèce n’a pas encore été confirmée nicheuse dans la région, mais le village de Saint-Pacôme lui offre énormément de sites potentiels.